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dc.contributor.advisorSabatier, Fabien
dc.contributor.advisorRubi, Stéphanie
dc.contributor.authorCAPRAIS, Annabelle
IDREF: 253681588
dc.contributor.otherSabatier, Fabien
dc.contributor.otherRubi, Stéphanie
dc.contributor.otherGarcia, Marie-Carmen
dc.contributor.otherCouchot-Schiex, Sigolène
dc.contributor.otherFroissart, Tony
dc.contributor.otherRogers, Rebecca
dc.date2020-12-10
dc.identifier.urihttp://www.theses.fr/2020BORD0200/abes
dc.identifier.urihttps://tel.archives-ouvertes.fr/tel-03114344
dc.identifier.nnt2020BORD0200
dc.description.abstractLa loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes est une réforme transversale qui vise à lutter contre les inégalités de genre. Parmi les nombreuses mesures que comporte le texte, l’article 63 impose aux fédérations sportives nationales de respecter de nouveaux quotas pour la composition de leurs instances dirigeantes. Cette thèse s’intéresse à cette obligation. Elle investigue, à l’aide des outils de l’analyse stratégique et une perspective renouvelée qui prend en compte les apports de la sociologie du genre (Crozier & Friedberg, 1977 ; Laufer, 2010), les modalités qui entourent la construction et la bonne application de la loi dans les fédérations. L’étude repose sur un procédé méthodologique mixte divisé en deux parties. La première investigue les résultats des élections fédérales (2016-2017) au regard du nombre de candidat-e-s et d’élu-e-s. La seconde, s’intéresse au fonctionnement concret des instances dirigeantes de cinq fédérations (basketball, rugby à XIII, cyclisme, UFOLEP, danse) et aux rôles que jouent les dirigeantes dans les jeux de pouvoir. Les résultats montrent que de nombreuses fédérations déploient des stratégies de résistance et/ou de contournement, allant de la non-application de la mesure au comité directeur, à la création d’instances de décisions supplémentaires afin d’échapper au quota. Dans l’ensemble, les femmes se présentent moins que les hommes au comité directeur, mais l’absence de candidatures n’explique, que dans de rares cas, le non-respect des provisions de la loi. Il existe, en outre, derrières les discours de désintéressement des dirigeant-e-s, un jeu d’influence électoral qui décourage ou encourage les candidat-e-s à se présenter. Ces pratiques participent à comprendre le faible niveau de compétition électorale. Ainsi, malgré la mesure, rares sont les actrices qui parviennent à peser dans le processus décisionnel des fédérations sportives.
dc.description.abstractEnIn 2014, law n°2014-873 “for true equality between women and men” introduced two types of gender quotas on the executive board of national sports federations. These quotas are more constraining than the previous ones and set a minimum of 25% of men and women in the composition of federal governing bodies. This thesis aims to investigate the construction of the mesure and the way how it is implemented in sports federations. It explores, in particular, the claim that there is a dearth of women sports leaders and analyses the electoral competition of governing bodies of French NSFs after the enactment of these quotas (2016-2017). For doing so, it uses the tools of strategic analysis and a renewed perspective which takes into account the contributions of the sociology of gender (Crozier & Friedberg, 1977; Laufer, 2010). The research employs mixed methods. It consists in a quantitative study conducted on 107 NSFs and a qualitative investigation conducted on five federations (basketball, rugby XIII, cycling, UFOLEP and dance). Overall, electoral competition for most executive boards is very limited and most of the candidates were elected. Quantitative figures suggest that there is no voting bias against women and that the lack of female candidates is rare, but the interviews confirmed the a priori role of networks. Some federations elaborate strategies of resistance and/or circumvention of the law. They limit the application of the measure through ex-officio members or the creation of additional boards, and consider quotas as a maximum. Despite these features and sports federations’ resistance, women’s representation in sport governance is increasing significantly - more than in the last twenty years. However, few of them manage to influence the decision-making process of sports federations yet.
dc.language.isofr
dc.subjectFemmes
dc.subjectFédérations sportives
dc.subjectQuotas
dc.subjectGouvernance
dc.subjectElections
dc.subjectGenre
dc.subjectDirigeant-e-s
dc.subject.enWomen
dc.subject.enSports federations
dc.subject.enQuotas
dc.subject.enGovernance
dc.subject.enElections
dc.subject.enGender
dc.subject.enSports leaders
dc.titleLa place et le rôle des femmes dans la gouvernance des fédérations sportives françaises
dc.title.enThe place and the role of women in the governance of French national sports federations
dc.typeThèses de doctorat
dc.contributor.jurypresidentGarcia, Marie-Carmen
bordeaux.hal.laboratoriesLaboratoire cultures, éducation, sociétés (Bordeaux)
bordeaux.type.institutionBordeaux
bordeaux.thesis.disciplineSciences et techniques des activités physiques et sportives
bordeaux.ecole.doctoraleÉcole doctorale Sociétés, politique, santé publique (Bordeaux)
star.origin.linkhttps://www.theses.fr/2020BORD0200
dc.contributor.rapporteurCouchot-Schiex, Sigolène
dc.contributor.rapporteurFroissart, Tony
bordeaux.COinSctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.title=La%20place%20et%20le%20r%C3%B4le%20des%20femmes%20dans%20la%20gouvernance%20des%20f%C3%A9d%C3%A9rations%20sportives%20fran%C3%A7aises&rft.atitle=La%20place%20et%20le%20r%C3%B4le%20des%20femmes%20dans%20la%20gouvernance%20des%20f%C3%A9d%C3%A9rations%20sportives%20fran%C3%A7aises&rft.au=CAPRAIS,%20Annabelle&rft.genre=unknown


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