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dc.contributor.advisorDarbon, Dominique
dc.contributor.advisorBraun, Dietmar
dc.contributor.authorELOKA, Alain
dc.contributor.otherDarbon, Dominique
dc.contributor.otherBraun, Dietmar
dc.contributor.otherVarone, Frédéric
dc.contributor.otherHeilbrunn, John R.
dc.contributor.otherPapadopoulos, Ioannis
dc.contributor.otherVigour, Cécile
dc.date2020-02-24
dc.identifier.urihttp://www.theses.fr/2020BORD0031/abes
dc.identifier.uri
dc.identifier.urihttps://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02924958
dc.identifier.nnt2020BORD0031
dc.description.abstractCette étude explique les différences de mises en œuvre de la « lutte contre la corruption » aux échelles nationales. Elle explore l’hypothèse que les différences systématiques de mises en œuvre nationales de la « lutte contre la corruption » s’expliquent par des jeux et des enjeux politiques autour des instruments préconisés contre la corruption. À la lumière des connaissances établies par la sociologie de l’action publique, elle propose une explication à deux niveaux d’analyse dont le premier niveau (son essence théorique) suggère que tout instrument concrètement envisagé pour éradiquer la corruption dans n’importe quel pays est susceptible de mobiliser des soutiens et/ou de se heurter à des oppositions et des résistances diverses; et cela parce que les acteurs en présence sont diversement (1) habités par des idées sur la « corruption » et la nécessité de l’éradiquer, (2) animés par des intérêts (dé)favorablement relatifs à la définition officielle de la « corruption » et aux choix des options d’éradication les plus « appropriés » dans leur espace social, et enfin (3) dépendants des ressources (institutionnelles et non institutionnelles) dont ils disposent à la fois collectivement et les uns par rapport aux autres pour choisir et imposer à tous (ou alors pour empêcher) des options particulières d’éradication de la corruption. Au deuxième niveau d’analyse, le modèle explicatif suggère que les constellations d’acteurs en présence aux échelles nationales, en tant que configurations particulières d’idées, d’intérêts et de ressources, sont conditionnées par deux aspects fondamentaux du contexte national : le niveau de développement socio-économique et le système politique. Cette explication est empiriquement validée par quatre cas d’étude dissemblables en termes de système politique et de niveau de développement socio-économique : le Botswana, le Cameroun, Singapour et la Suisse.
dc.description.abstractEnThis study explains why broadly recommended anti-corruption tools are differently implemented at country levels. It explores the general hypothesis that the systematic differences in national anti-corruption policing are explained by actor-games around the recommended anti-corruption tools. By using established knowledge and concepts of policy studies, the study proposes a two-level explanatory model. The first level, the theoretical essence of the model, suggests that any tool which is concretely considered for eradicating corruption in any given country is likely to mobilize supports and/or oppositions because social actors (1) have different views on “corruption” and the necessity of its eradication, (2) are driven by different interests which may be (un)favourably linked to the official definition of corruption and the most “appropriate” ways of combating it, and (3) depend on different (institutional and non-institutional) resources enabling them (or not) to impose their own views and interests in the collective process of choosing and using the tools against corruption in their country. The second level of the model suggests that the actor-constellations at country levels, as particular configurations of ideas, interests and resources, are conditioned by two fundamental aspects of national contexts: the political system and the level of socio-economic development. That explanation is empirically confirmed by four case studies with differences in terms of political systems and levels of socio-economical development: Botswana, Cameroon, Singapore and Switzerland.
dc.language.isofr
dc.subjectLutte contre la corruption
dc.subjectMises en oeuvre
dc.subjectContextes nationaux
dc.subjectComparaison
dc.subjectAutoritarismes
dc.subjectDémocraties
dc.subjectAction publique
dc.subjectBotswana
dc.subjectCameroun
dc.subjectSingapour
dc.subjectSuisse
dc.subject.enAnti-Corruption Politics
dc.subject.enImplementations
dc.subject.enNational contexts
dc.subject.enComparison
dc.subject.enAuthoritarianisms
dc.subject.enDemocracies
dc.subject.enPublic action
dc.subject.enBotswana
dc.subject.enCameroon
dc.subject.enSingapore
dc.subject.enSwitzerland
dc.titleLa "lutte contre la corruption" au prisme des contextes nationaux : Étude comparative du Botswana, du Cameroun, de Singapour et de la Suisse
dc.title.enExplaining why anti-corruption tools are differently implemented at country levels : A comparative study of Botswana, Cameroon, Singapore and Switzerland
dc.typeThèses de doctorat
bordeaux.hal.laboratoriesLes Afriques dans le monde (Pessac, Gironde)
bordeaux.type.institutionBordeaux
bordeaux.type.institutionUniversité de Lausanne. Faculté de droit
bordeaux.thesis.disciplineScience politique
bordeaux.ecole.doctoraleÉcole doctorale Sociétés, politique, santé publique (Bordeaux)
star.origin.linkhttps://www.theses.fr/2020BORD0031
dc.contributor.rapporteurVarone, Frédéric
dc.contributor.rapporteurHeilbrunn, John R.
bordeaux.COinSctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.title=La%20%22lutte%20contre%20la%20corruption%22%20au%20prisme%20des%20contextes%20nationaux%20:%20%C3%89tude%20comparative%20du%20Botswana,%20du%20Cameroun,%20de%20Singapour%&rft.atitle=La%20%22lutte%20contre%20la%20corruption%22%20au%20prisme%20des%20contextes%20nationaux%20:%20%C3%89tude%20comparative%20du%20Botswana,%20du%20Cameroun,%20de%20Singapour&rft.au=ELOKA,%20Alain&rft.genre=unknown


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