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dc.contributor.advisorChatti, Mounira
dc.contributor.authorGADA, Lydia
dc.contributor.otherMazauric, Catherine
dc.contributor.otherMbondobari, Sylvère
dc.contributor.otherMagdelaine-Andrianjafitrimo, Valérie
dc.date2023-06-27
dc.date.accessioned2023-11-20T17:24:38Z
dc.date.available2023-11-20T17:24:38Z
dc.identifier.urihttps://scd.u-bordeaux-montaigne.fr/these/acces_reserve.php
dc.identifier.urihttps://oskar-bordeaux.fr/handle/20.500.12278/185768
dc.identifier.nnt2023BOR30023
dc.description.abstractLe monopole de la parole, privilège largement réservé à l'homme dans la société patriarcale algérienne a entraîné l'effacement de la voix, de l’identité et de la subjectivité féminines, confinant ainsi la femme au silence et à un statut de subalterne. Assia Djebar, Malika Mokeddem et Maïssa Bey ont grandi et vécu dans le sillage de ce long mutisme imposé par les normes socioculturelles. Pour contrer cet ordre préétabli, ces écrivaines se sont engagées à rompre le silence par l’acte d’écrire qui permet d’user de stratégies discursives et performatives afin de restituer la parole confisquée à la femme, de (re)créer les voix des femmes ensevelies sous les combles de l’histoire ou des discours culturels et religieux. Sous l’égide de la théorie du genre et du concept théorique de la performativité de Judith Butler, notre thèse a considéré les enjeux de cette prise de parole à partir de l’étude de six romans d’Assia Djebar, Malika Mokeddem et Maïssa Bey, en examinant les mécanismes de déconstruction par lesquels les auteures ont permis à leurs personnages féminins de parler, d’exprimer leurs pensées, et d’agir afin de contester les rôles sociaux du genre, de remettre en cause le silence féminin, legs de la tradition. Cette parole résistante est formulée dans une esthétique littéraire et féministe.
dc.description.abstractEnIn the Algerian patriarchal society, man is mostly privileged by his possibility to speak while the woman’s voice, identity and female subjectivity have been erased, thus confining her to silence and to a subordinate status. Assia Djebar, Malika Mokeddem and Maïssa Bey grew up and lived amid this long silence imposed by the socio-cultural norms. Their firsthand experience of an imposed silence led them to go against such a pre-established order for woman. Thus, the three writers engaged through writing to break the inherited silences, by using in their different literary works, discursive and performative strategies which aim to restore what has been confiscated to women. They create women's voices, which were obliterated by cultural and religious discourses. Under the theoretical guidelines of theory of Gender with emphasis on Judith Butler's concept of “Performativity”, our thesis examined six novels by Assia Djebar, Malika Mokeddem and Maïssa Bey stressing the mechanisms of deconstruction with allowed their female characters to speak, to express their thoughts, and to act, challenging the established gender roles and to question the female silence, a legacy of a long cultural tradition. Their resistance to silence is formulated in a literary and feminist aesthetic.
dc.language.isofr
dc.subjectSilence
dc.subjectParole
dc.subjectPerformativité
dc.subjectStratégies d’écriture
dc.subjectGenre
dc.subjectDéconstruction
dc.subject.enSilence
dc.subject.enFeminine Voice
dc.subject.enPerformativity
dc.subject.enWriting strategies
dc.subject.enGender
dc.subject.enDeconstruction
dc.titlePerformativité de la parole et du silence dans les écritures féminines algériennes : La Soif (1957) et Nulle part dans la maison de mon père (2007) d’Assia Djebar, Les hommes qui marchent (1990) et Je dois tout à ton oubli (2008) de Malika Mokeddem et Au commencement était la mer… (1996) et Nulle autre voix (2018) de Maïssa Bey
dc.title.enThe performativity of Silence and Voice in Algerian Feminine Writings : La Soif (1957) and Nulle part dans la maison de mon père (2007) by Assia Djebar, Les hommes qui marchent (1990) and Je dois tout à ton oubli (2008) by Malika Mokeddem, Au commencement était la mer… (1996) and Nulle autre voix (2018) by Maïssa Bey
dc.typeThèses de doctorat
dc.contributor.jurypresidentMoura, Jean-Marc
bordeaux.hal.laboratoriesPlurielles (Pessac (Gironde))
bordeaux.institutionUniversité Bordeaux Montaigne
bordeaux.type.institutionBordeaux 3
bordeaux.thesis.disciplineLittératures française, francophone et comparée
bordeaux.ecole.doctoraleÉcole doctorale Montaigne-Humanités (Pessac, Gironde)
star.origin.linkhttps://www.theses.fr/2023BOR30023
dc.contributor.rapporteurMoura, Jean-Marc
dc.contributor.rapporteurMazauric, Catherine
bordeaux.COinSctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.title=Performativit%C3%A9%20de%20la%20parole%20et%20du%20silence%20dans%20les%20%C3%A9critures%20f%C3%A9minines%20alg%C3%A9riennes%20:%20La%20Soif%20(1957)%20et%20Nulle%20part%&rft.atitle=Performativit%C3%A9%20de%20la%20parole%20et%20du%20silence%20dans%20les%20%C3%A9critures%20f%C3%A9minines%20alg%C3%A9riennes%20:%20La%20Soif%20(1957)%20et%20Nulle%20part&rft.au=GADA,%20Lydia&rft.genre=unknown


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