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hal.structure.identifierCentre de recherche sur la langue et les textes basques [IKER]
dc.contributor.authorAGRESTI, Giovanni
dc.date.accessioned2023-11-20T17:23:10Z
dc.date.available2023-11-20T17:23:10Z
dc.date.issued2022-12-13
dc.identifier.urihttps://oskar-bordeaux.fr/handle/20.500.12278/185621
dc.description.abstractConférence "Droits linguistiques et linguistique du développement social au service de l’intégration des Rroms. Le cas italien"Giovanni Agresti, professeur des Universités en Sciences du langage à l’université Bordeaux Montaigne (Iker, UMR 5478)Le modèle italien des droits linguistiques se base sur l’un des principes fondamentaux de la Constitution de 1948 : « La République protège par des normes spécifiques les minorités linguistiques » (art. 6). Cette remarquable protection de jure des minorités linguistiques (historiques, à savoir d’ancienne implantation sur le sol italien), s’explique par le fait que la Constitution italienne est ouvertement antifasciste et se doit, entre autres, de mettre en œuvre une véritable réparation historique à l’égard des communautés ethniques minoritaires du pays, stigmatisées et persécutées pendant le régime de Mussolini.Cela dit, dans l’application de ce principe constitutionnel les contradictions ne manquent pas. Tout d’abord, l’art. 6 ne s’est traduit en loi que plus d’un demi-siècle plus tard, avec l’entrée en vigueur de la loi n° 482 de 1999 (« Normes de protection des minorités linguistiques historiques »). Ensuite, toutes les minorités linguistiques historiques d’Italie n’ont pas bénéficié de cette loi, qui ne reconnaît que douze communautés linguistiques minoritaires « territoriales ». Les Rroms en sont encore aujourd’hui exclus, ils sont littéralement hors la loi, alors qu’ils ont subi – avec les Juifs, les homosexuels et les intellectuels dissidents – les conséquences les plus graves de la politique raciste du régime fasciste.Dans cette conférence on tâchera de reconstituer cette histoire de non-reconnaissance des Rroms, d’en expliquer les raisons, tout en montrant les apports de la linguistique du développement social dans les tentatives de sortir de l’impasse et d’établir un pacte de légalité entre les institutions publiques (Etat, régions) et la communauté linguistique rromani d’Italie. Le chemin est encore très long. Néanmoins, quelques avancées considérables peuvent susciter un certain optimisme.
dc.language.isofr
dc.rights.urihttp://creativecommons.org/licenses/by-sa/
dc.titleDroits linguistiques et linguistique du développement social au service de l’intégration des Rroms
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société
bordeaux.hal.laboratoriesIKER - UMR 5478*
bordeaux.institutionUniversité Bordeaux Montaigne
hal.identifierhal-04255840
hal.version1
hal.origin.linkhttps://hal.archives-ouvertes.fr//hal-04255840v1
bordeaux.COinSctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.title=Droits%20linguistiques%20et%20linguistique%20du%20d%C3%A9veloppement%20social%20au%20service%20de%20l%E2%80%99int%C3%A9gration%20des%20Rroms&rft.atitle=Droits%20linguistiques%20et%20linguistique%20du%20d%C3%A9veloppement%20social%20au%20service%20de%20l%E2%80%99int%C3%A9gration%20des%20Rroms&rft.date=2022-12-13&rft.au=AGRESTI,%20Giovanni&


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