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hal.structure.identifierSciences, Philosophie, Humanités [SPH]
hal.structure.identifierEducation, Formation, Travail, Savoirs [EFTS]
hal.structure.identifierUniversité de Bordeaux [UB]
hal.structure.identifierUniversité Toulouse - Jean Jaurès [UT2J]
dc.contributor.authorCORMIER, Stéphane
dc.date.created2023-11-03
dc.date.issued2023-11-03
dc.date.conference2019-11-29
dc.description.abstractDe nouvelles considérations anthropologiques portées aux innombrables « pierres » semées sur les chemins des formes plurielles de la vie humaine, peuvent nous conduire à défier nos classifications binaires et dualistes, entre vivants et non vivants. En effet, traditionnellement, l’archéologie, la paléoanthropologie, entre autres, tendent à nous présenter leurs études des « pierres », comme le paradigme de ce qui ne prend vie, valeur et signification que relativement à des contextes humains. Autrement dit, les « pierres » n’auraient pas d’existences « vivantes », indépendamment des multiples appropriations, projections ou transformations apportées par les humains à leurs supposées irréductibles inerties et stabilités. Par conséquent, ne pourrions-nous pas être à même d’imputer du vivant aux « pierres » entendu, non comme une qualité, mais bien plutôt comme une intensité en termes d’existence ? Que peuvent donc être des pierres « vivantes » pour l’anthropologie ? Et plus encore, qu’est-ce qu’être « vivant » peut bien vouloir dire ? Afin de pouvoir répondre à ces interrogations, nous vous proposons une caractérisation scientifique du vivant aux « pierres », nous amenant alors à concevoir des vies sans frontières, faisant de « l’animal machine » & « la machine animale », l’avers et l’envers d’une métaphore surannée du vivant. Cette épistémologie renouvelée du vivant à l’ombre de la vivacité des « pierres », nous la nommerons « Infravie », terme emprunté au biologiste moléculaire Thomas Heams (2019). Pour ce dernier, l’influence croisée et pérenne du biologique et du géologique invaliderait la proposition classique selon laquelle le vivant serait caractérisé par la singularité avec laquelle il se serait autonomisé du monde minéral. Ainsi, la matière vivante aurait non seulement pour origine les roches d’une terre alors abiotique, mais expliquerait, en retour, nos propres origines minérales.Pour ces raisons, notre problème d’une anthropologie lithique renouvelée ne serait donc plus, alors, de savoir pourquoi le vivant est autre chose que des « pierres », mais bien ce qui en chacune des « pierres », cristallise une forme, ô combien, rythmée et vivante, loin de toute pétrification de la pensée … !
dc.description.abstractEnNew anthropological considerations relating to the countless "stones" sown along the paths of the plural forms of human life, can lead us to challenge our binary and dualistic classifications, between living and non-living. Indeed, traditionally, archaeology and paleoanthropology, among others, have tended to present their studies of "stones" as the paradigm of what takes on life, value and meaning only in relation to human contexts. In other words, "stones" would not have "living" existences, independently of the multiple appropriations, projections or transformations brought by humans to their supposedly irreducible inertia and stabilities. Consequently, might we not be able to impute living to "stones", understood not as a quality, but rather as an intensity in terms of existence? What, then, can "living" stones be for anthropology? And even more, what does it mean to be "alive"? In order to answer these questions, we propose a scientific characterization of the living in "stones", leading us to conceive of lives without borders, making "animal machine" & "animal machine", the obverse and reverse of an outdated metaphor of the living. This renewed epistemology of the living in the shadow of the vivacity of "stones".
dc.description.sponsorshipStructurations des mondes sociaux - ANR-11-LABX-0066
dc.language.isofr
dc.subjectAnthropologie lithique
dc.subjectEpistémologie
dc.subjectPhilosophie
dc.subjectFormes de vie
dc.subjectInfravie
dc.subjectHistoire et philosophie des sciences
dc.titleInfravie : esquisses pour une anthropologie lithique renouvelée
dc.title.enInfravie : sketch of a renewed lithic anthropology.
dc.typeCommunication dans un congrès
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société/Philosophie
bordeaux.conference.titleJournée d’études, PIERRES VIVANTES. Anthropologie du vivant au prisme des pierres, Faculté d'Anthropologie, Université Toulouse 2-Jean Jaurès Bâtiment le Gai Savoir, Salle GA133, co-organisée par
bordeaux.countryFR
bordeaux.conference.cityToulouse
bordeaux.peerReviewednon
hal.identifierhalshs-04269069
hal.version1
hal.invitednon
hal.proceedingsnon
hal.conference.organizerNicolas Adell (Université Toulouse 2-Jean Jaurès, LISST-Centre d’Anthropologie Sociale)
hal.conference.organizerLaurence Charlier (Université Toulouse 2-Jean Jaurès, LISST-Centre d’Anthropologie Sociale)
hal.conference.organizerLaurent Legrain (Université Toulouse 2-Jean Jaurès, LISST-Centre d’Anthropologie Sociale)
hal.conference.end2019-11-29
hal.popularnon
hal.audienceInternationale
hal.origin.linkhttps://hal.archives-ouvertes.fr//halshs-04269069v1
bordeaux.COinSctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.title=Infravie%20:%20esquisses%20pour%20une%20anthropologie%20lithique%20renouvel%C3%A9e&rft.atitle=Infravie%20:%20esquisses%20pour%20une%20anthropologie%20lithique%20renouvel%C3%A9e&rft.date=2023-11-03&rft.au=CORMIER,%20St%C3%A9phane&rft.genre=unknown


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