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Préface de "Sociologie de la transphobie"

hal.structure.identifierAménagement, Développement, Environnement, Santé et Sociétés [ADES]
dc.contributor.authorRAIBAUD, Yves
dc.contributor.editorAlessandrin arnaud ; Espineira Karine
dc.date.accessioned2023-05-10T02:58:16Z
dc.date.available2023-05-10T02:58:16Z
dc.date.created2015-11-02
dc.date.issued2015-11-30
dc.identifier.isbn978-2-85892-452-3
dc.identifier.urihttps://oskar-bordeaux.fr/handle/20.500.12278/180331
dc.description.abstractLes trans ont été longtemps des « sujets » mal traités et maltraités par la psychanalyse et la psychiatrie, mais aussi par le droit, la sociologie, l'anthropologie ou la criminologie. Celles et ceux qui intéressaient tant les spécialistes (suivis par un public friand de curiosités scientifiques) n'étaient jamais invité.e.s à présenter leur point de vue dans ces nombreux colloques et congrès dont la production scientifique avait pour effet de pathologiser, médicaliser et au final marginaliser celles et ceux qu'on réduisait à n'être que des « transsexuels ». Les premiers activistes trans, qui permettent de faire entendre « une voix différente » dans les années 1980 et 1990 précèdent l'arrivée de chercheuses et chercheurs issu.e.s des communautés trans. La reconnaissance de ces pionnier.e.s par l'université légitime le travail de toutes celles et ceux qui ont travaillé et travaillent à leur côté à la production de connaissances renouvelées, mobilisables dans la lutte contre les discriminations lesbiennes-gays-bi-trans et intersexes. Ce livre nous invite à considérer en premier non pas le transsexualisme ou la transsexualité, mais la transphobie comme une production politique, sociale et institutionnelle qui se révèle à travers l'expérience quotidienne des trans mais aussi par la parole collective portée par le mouvement associatif. En 2001, Laufer, Marry et Maruani invitaient à considérer l’oubli du genre dans les recherches en sciences sociales comme une faute professionnelle. Aujourd’hui oublier la question trans pourrait bien être, pour les chercheurs.euses qui travaillent sur le genre, une faute tout aussi grave. On peut souhaiter que la lecture de la « Sociologie de la transphobie » permettra de combler ces lacunes dans de futurs travaux universitaires consacrés au genre.
dc.language.isofr
dc.publisherMSHA
dc.publisher.locationPessac
dc.source.titleSociologie de la transphobie
dc.subjecttransphobie
dc.subjectgenre
dc.subjectsociologie
dc.subjectsanté
dc.subjectmédias
dc.titleLes études trans : un point nodal des études de genre
dc.titlePréface de "Sociologie de la transphobie"
dc.typeChapitre d'ouvrage
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société/Sociologie
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société/Etudes sur le genre
bordeaux.pagepage 11-19
bordeaux.volumeSociologie de la transphobie
bordeaux.hal.laboratoriesPassages - UMR 5319*
bordeaux.institutionUniversité de Bordeaux
bordeaux.institutionUniversité Bordeaux Montaigne
bordeaux.institutionCNRS
hal.identifierhal-01247816
hal.version1
hal.origin.linkhttps://hal.archives-ouvertes.fr//hal-01247816v1
bordeaux.COinSctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.title=Les%20%C3%A9tudes%20trans%20:%20un%20point%20nodal%20des%20%C3%A9tudes%20de%20genre&Pr%C3%A9face%20de%20%22Sociologie%20de%20la%20transphobie%22&rft.btitle=Sociologie%20de%20la%20transphobie&rft.atitle=Les%20%C3%A9tudes%20trans%20:%20un%20point%20nodal%20des%20%C3%A9tudes%20de%20genre&Pr%C3%A9face%20de%20%22Sociologie%20de%20la%20transphobie%22&rft.date=2015-11-30&rft.volume=Sociologie%20de%20la%20transphobie&rft.spage=page%2011-19&rft.epage=page%2011-19&rft.au=RAIBAUD,%20Yves&rft.isbn=978-2-85892-452-3&rft.genre=unknown


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