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hal.structure.identifierLes Afriques dans le monde [LAM]
dc.contributor.authorCROUZEL, Ivan
dc.date.created2003-04-01
dc.date.issued2003-04
dc.identifier.issn1297-8450
dc.description.abstractEn Afrique du Sud, la transition négociée qui vise à la construction d’un ordre politique postapartheid a conduit à une transformation radicale de l’Etat. Un enjeu central de cette refondation était relatif à la forme territoriale du nouvel Etat. Les négociations constitutionnelles se sont traduites par la production d’un système hybride de type fédéral qui consacre un renforcement marqué de la sphère du gouvernement local, notamment pour en faire un contrepoids aux neuf provinces. Dans le même temps, un mode plus fluide de relations intergouvernementales a été introduit avec le principe du « gouvernement coopératif ». En rupture avec le système centralisé de l’apartheid, le gouvernement local est consolidé par un nouveau statut constitutionnel, qui lui garantit notamment une « part équitable » du revenu national. Il permet également la représentation des municipalités au niveau central à travers une organisation nationale du gouvernement local qui participe à différentes structures de relations intergouvernementales. Le nouvel espace d’autonomisation ainsi accordé au gouvernement local se heurte cependant à la pratique centralisatrice des relations intergouvernementales. Dans le contexte sud-africain, le gouvernement coopératif se révèle être un vecteur de consolidation du pouvoir national. Cette logique est également accentuée par la configuration du système de parti sud-africain. La position dominante de l’ANC à tous les échelons de gouvernement a ainsi un impact centralisateur sur la gestion des relations centre-périphérie. Pourtant, cette dynamique résulte en partie d’une centralisation « par défaut » liée à la faiblesse institutionnelle des gouvernements sub-nationaux. L’utilisation par les municipalités de leur nouvel espace constitutionnel dépend donc étroitement des capacités dont elles disposent, traduisant ainsi une dynamique d’autonomisation asymétrique. Faute de ressources propres, les municipalités rurales demeurent fortement dépendantes du gouvernement central. Au contraire, les métropoles parviennent à renforcer leur pouvoir et à se positionner en concurrentes de certaines provinces, devenant des acteurs centraux des relations intergouvernementales.
dc.language.isofr
dc.publisherCentre de recherches internationales de Sciences Po (CERI)
dc.rights.urihttp://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/
dc.subjectAfrique du Sud
dc.subjectordre politique postapartheid
dc.subjectmunicipalités
dc.subjectgouvernements locaux
dc.titleLes municipalités en Afrique du Sud : une autonomisation à polarisation variable
dc.typeArticle de revue
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société/Science politique
bordeaux.journalLes Études du CERI
bordeaux.page30
bordeaux.issue93
bordeaux.peerReviewedoui
hal.identifierhal-03579443
hal.version1
hal.popularnon
hal.audienceInternationale
hal.origin.linkhttps://hal.archives-ouvertes.fr//hal-03579443v1
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