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hal.structure.identifierBiologie du fruit et pathologie [BFP]
hal.structure.identifierPlateforme Bordeaux Metabolome
dc.contributor.authorBENABEN, David
dc.date.created2022-06-23
dc.date.issued2022-07-07
dc.date.conference2022-07-05
dc.description.abstractL’urgence climatique, l’empreinte environnementale de l’homme grandissante ou le dépassement de limites planétaires nous oblige à nous interroger sur nos pratiques et nos impacts. Notamment ceux du numérique, au cœur des activités d’un bioinformaticien.Si ce n’est pas le poste le plus important en terme d’émission de gaz à effet de serre (GES) parmi toutes nos activités (transport, alimentation, bâtiment, etc), le numérique représenterait quand même 2 à 4% des GES. En France, ces impacts sont principalement liés à la fabrication (78%) et aux terminaux utilisateurs (79%). Mais le numérique, c’est aussi des minerais (600Kg de matières premières mobilisées pour la fabrication d’un ordinateur). Cette exploitation minière, industrie parmi les plus polluantes au monde, provoque localement des bouleversements sociaux-économiques, environnementaux, sanitaires et parfois des violations de droits humains. C’est aussi de l’eau (0,2% eau douce mondiale) pour l’extraction de métaux ou la fabrication de composants électroniques. C’est encore des déchets pas toujours collectés et peu recyclés.Et ce secteur est en croissance (en contradiction avec les objectifs de réduction globale) avec des effets rebonds difficiles à évaluer.Les traitements réalisés en bioinformatique (alignement, assemblage, docking, etc.) s’appuient sur les équipements informatiques. On peut alors essayer d’évaluer ces impacts, de même que certains centres de calcul ont estimé leur empreinte carbone. On notera notamment le GRICAD et la plateforme bioinformatique GenoToul qui évaluent l’heure par cœur de calcul autour de 5g eqCO2. A cette empreinte du numérique on peut ajouter le stockage des données, les transferts, les visioconférences, nos terminaux utilisateurs, etc. Ces impacts peuvent être mitigés en rallongeant la durée de vie des équipements, en mutualisant, en améliorant l’efficacité énergétique, etc.Finalement, si on estime nos projets nécessaires, il faut allonger autant que possible la durée de vie des équipements, réduire leur nombre et tendre vers une certaine sobriété de nos usages.
dc.language.isofr
dc.rights.urihttp://creativecommons.org/licenses/by-sa/
dc.titleImpacts environnementaux du numérique
dc.typeAutre communication scientifique (congrès sans actes - poster - séminaire...)
dc.subject.halInformatique [cs]
dc.subject.halSciences de l'environnement
dc.subject.halInformatique [cs]/Bio-informatique [q-bio.QM]
bordeaux.conference.titleJOBIM 2022
bordeaux.countryFR
bordeaux.conference.cityRennes
bordeaux.peerReviewednon
hal.identifierhal-03703042
hal.version1
hal.invitednon
hal.proceedingsnon
hal.conference.end2022-07-08
hal.popularnon
hal.audienceNationale
hal.origin.linkhttps://hal.archives-ouvertes.fr//hal-03703042v1
bordeaux.COinSctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.title=Impacts%20environnementaux%20du%20num%C3%A9rique&rft.atitle=Impacts%20environnementaux%20du%20num%C3%A9rique&rft.date=2022-07-07&rft.au=BENABEN,%20David&rft.genre=conference


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