Afficher la notice abrégée

hal.structure.identifierLaboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires [LISST]
dc.contributor.authorGROSSETTI, Michel
hal.structure.identifierLaboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires [LISST]
dc.contributor.authorMILARD, Béatrice
hal.structure.identifierLaboratoire des Problèmes Sociaux et de l'Action Collective [LAPSAC EA 495]
dc.contributor.authorLOSEGO, Philippe
dc.date.issued2009
dc.description.abstractDepuis quelques années déjà, (en particulier depuis l'apparition du classement de Shanghai en 2003), on perçoit en France, dans les medias , dans les colloques, sur les blogs et ailleurs, un discours hostile aux petites universités et aux antennes universitaires. Il faudrait en supprimer car elles entreraient en contradiction avec les nouvelles normes d'attractivité et de compétitivité au niveau mondial et capteraient des moyens qui manqueraient aux grands centres pour défendre leur position dans la compétition internationale. L'idée sous-jacente pourrait se résumer ainsi : « dans les activités scientifiques comme dans le monde économique, la mondialisation privilégie de grands centres reliés entre eux ». On reconnaît la thèse des « villes globales » (Sassen, 1991), reprise et approfondie à maintes reprises depuis sa formulation initiale (Scott, 2001 par exemple), appliquée dans ce cas aux centres scientifiques. En France, cette idée est mise au service d'une défense des grands centres — au premier rang desquels figure évidemment l'agglomération parisienne — jugés seuls capables de défendre la recherche française. Elle se complète de jugements négatifs sur les petites universités ou les antennes, qui n'atteindraient pas la « masse critique » et pratiqueraient un enseignement et une recherche de qualité inférieure. Il faudrait éviter de disperser les moyens publics et ne soutenir que les sites « d'excellence ». Ce discours rappelle à ceux qui connaissent l'histoire du système scientifique français des débats de la fin du XIXe siècle, lorsque les gouvernements de la IIIe République voulaient sélectionner 5 ou 6 villes pour y installer des universités susceptibles de concurrencer leurs homologues allemandes (Karady, 1986).
dc.language.isofr
dc.publisherPresses Polytechniques et Universitaires Romandes
dc.source.titleL'internationalisation des systèmes de recherche en action. Les cas français et suisse.
dc.subjectSociologie
dc.subjectactivités scientifiques
dc.subjectinternationalisation
dc.subjectterritorialisation
dc.titleLa territorialisation comme contrepoint à l'internationalisation des activités scientifiques
dc.typeChapitre d'ouvrage
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société/Sociologie
bordeaux.pageP. 281-300
hal.identifierhalshs-00471192
hal.version1
hal.origin.linkhttps://hal.archives-ouvertes.fr//halshs-00471192v1
bordeaux.COinSctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.title=La%20territorialisation%20comme%20contrepoint%20%C3%A0%20l'internationalisation%20des%20activit%C3%A9s%20scientifiques&rft.btitle=L'internationalisation%20des%20syst%C3%A8mes%20de%20recherche%20en%20action.%20Les%20cas%20fran%C3%A7ais%20et%20suisse.&rft.atitle=La%20territorialisation%20comme%20contrepoint%20%C3%A0%20l'internationalisation%20des%20activit%C3%A9s%20scientifiques&rft.date=2009&rft.spage=P.%20281-300&rft.epage=P.%20281-300&rft.au=GROSSETTI,%20Michel&MILARD,%20B%C3%A9atrice&LOSEGO,%20Philippe&rft.genre=unknown


Fichier(s) constituant ce document

FichiersTailleFormatVue

Il n'y a pas de fichiers associés à ce document.

Ce document figure dans la(les) collection(s) suivante(s)

Afficher la notice abrégée