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hal.structure.identifierGroupe de Recherche en Economie Théorique et Appliquée [GREThA]
hal.structure.identifierLes Afriques dans le monde [LAM]
hal.structure.identifierSciences Po Bordeaux - Institut d'études politiques de Bordeaux [IEP Bordeaux]
dc.contributor.authorBERROU, Jean-Philippe
dc.contributor.editorPierre-Marie Chauvin
dc.contributor.editorMichel Grossetti
dc.contributor.editorPierre-Paul Zalio
dc.date.issued2014
dc.identifier.isbn978-2-7246-1640-8
dc.description.abstractLes Afriques dans le Monde / Sciences Po Bordeaux. Dans le secteur informel, « on est ingénieux sans être ingénieur, industrieux sans être industriel, entreprenant sans être entrepreneur » (Latouche, 1996, p. 130). Le terme « informel » suggère en effet que ses acteurs ne relèvent pas des catégories socio-économiques classiques et en particulier des formes classiques de l'entrepreneuriat identifiées dans la littérature (de types schumpétérien ou kirznérien par exemple). Il soulève alors par là même nombre de questionne-ments sur les normes, logiques et dynamiques auxquelles répondent ces acteurs ou ces éventuels entrepreneurs. Questionnements d'autant plus importants que ledit « secteur informel » représente aujourd'hui une réalité massive et croissante à l'échelle non plus seulement des économies en développement mais aussi mondiale (Schneider, 2005 ; Charmes, 2009). On estime aujourd'hui que la contribution des activités informelles au produit intérieur brut des nations s'élève à plus de 40 % dans les pays en développement (PED), 38 % dans les pays en transition et 17 % dans les pays de l'OCDE. La notion de « secteur informel » ou d'« économie informelle » a été popularisée par le Bureau international du travail (BIT) au début des années 1970 (ILO, 1972) qui cherchait à analyser le marché du travail des PED. Depuis lors, l'expression rassemble un ensemble très hétérogène d'activités, au moins partiellement conduites en dehors des réglementations publiques (artisanat de production, services à la personne, services aux entreprises, petit commerce, etc.). Dans les PED, compte tenu des enjeux importants soulevés par les activités informelles, notamment en termes de lutte contre la pau-vreté, une vaste littérature lui est consacrée depuis les années 1970. Ce secteur y est aussi reconnu comme un potentiel « incubateur » pour le développement de micro-, petites et moyennes entreprises (ILO, 2002). Dans les pays développés, l'intérêt qu'on lui porte est plus récent. L'entrepreneuriat informel y est vu comme « une réalité oubliée » (Bureau et Fendt, 2010) 1. Rappelons néanmoins que des travaux ont été menés dès les années 1980 sur la « seconde économie » dans le contexte des régimes soviétiques d'Europe de l'Est (voir 1 Une importante part du débat sur l'informel au Nord se concentre sur des questions d'ordre méthodologique, en particulier en ce qui concerne la mesure et la quantification de ce secteur (Bernabè, 2002 ; Cornu-Pauchet et al., 2009).
dc.description.abstractEnDans le secteur informel, « on est ingénieux sans être ingénieur, industrieux sans être industriel, entreprenant sans être entrepreneur » (Latouche, 1996, p. 130). Le terme « informel » suggère en effet que ses acteurs ne relèvent pas des catégories socio-économiques classiques et en particulier des formes classiques de l’entrepreneuriat identifiées dans la littérature (de types schumpétérien ou kirznérien par exemple). Il soulève alors par là même nombre de questionnements sur les normes, logiques et dynamiques auxquelles répondent ces acteurs ou ces éventuels entrepreneurs. Questionnements d’autant plus importants que ledit « secteur informel » représente aujourd’hui une réalité massive et croissante à l’échelle non plus seulement des économies en développement mais aussi mondiale (Schneider, 2005 ; Charmes, 2009). On estime aujourd’hui que la contribution des activités informelles au produit intérieur brut des nations s’élève à plus de 40 % dans les pays en développement (PED), 38 % dans les pays en transition et 17 % dans les pays de l’OCDE.
dc.language.isofr
dc.publisherPresses de Sciences Po
dc.publisher.locationParis
dc.source.titleDictionnaire sociologique de l’entrepreneuriat
dc.titleEntrepreneurs du secteur informel
dc.typeChapitre d'ouvrage
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société/Economies et finances
bordeaux.page227-243
bordeaux.title.proceedingDictionnaire sociologique de l’entrepreneuriat
hal.identifierhalshs-02280293
hal.version1
hal.popularnon
hal.audienceInternationale
hal.origin.linkhttps://hal.archives-ouvertes.fr//halshs-02280293v1
bordeaux.COinSctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.title=Entrepreneurs%20du%20secteur%20informel&rft.btitle=Dictionnaire%20sociologique%20de%20l%E2%80%99entrepreneuriat&rft.atitle=Entrepreneurs%20du%20secteur%20informel&rft.date=2014&rft.spage=227-243&rft.epage=227-243&rft.au=BERROU,%20Jean-Philippe&rft.isbn=978-2-7246-1640-8&rft.genre=unknown


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