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hal.structure.identifierLes Afriques dans le monde [LAM]
dc.contributor.authorCAHEN, Michel
dc.date.created2008
dc.date.issued2015-06
dc.identifier.issn2318-1990
dc.description.abstractLa version française originale de ce texte, daté d'avril 2008, a été publiée dans Dominique DARBON (ed.), Le comparatisme à la croisée des chemins. Autour de l'oeuvre de Jean-François Médard, Paris, Karthala, 2010, 252 p. : 113-140. Certaines erreurs contenues dans cette version originale (ajoutées à mon insu par un « correcteur ») ont été à présent corrigées – ce qui justifie la republication – mais le texte reste celui de 2008 (et n'a donc pas pu intégrer des évolutions très récentes, notamment en Angola).Revista África(s), Alagoinhas (Bahia), Núcleo de Estudos Africanos e do Programa de Pós-Graduação em Estudos Africanos e Representações da África, Universidade do Estado da Bahia (UNEB), ISSN 2318.1990, I (1) janvier/juin 2014 [parution juin 2015] : 43-81,Le néopatrimonialisme exprime la tendance au clientélisme dans la société quand elle pénètre l’appareil d’État ; les pratiques néopatrimoniales sont, à la périphérie du capitalisme, indispensables à la « rémunération » des élites étatiques dont les salaires « républicains » et « officiels » sont bien insuffisants pour acheter leur fidélité aux fonctions de l’État capitaliste périphérique ; néanmoins ces États sont fondés sur (et se réclament) des valeurs universalistes non patrimoniales, « wébériennes » et la surrémunération des élites ne peut se faire que par des pratiques permanentes, mais informelles, instables, voire scandaleuses ; cela engendre-t-il cependant une nature de l’État qui serait distincte des autres, comme il y eut ou a des États féodaux, bourgeois, ouvriers, etc. ? La thèse ici défendue est que le neopatrimonialisme ne provoque pas de changement dans la nature de l’État, et à l’inverse est une pratique de trahison de l’État – idéal du Bien public – par ses propres dirigeants. L’étude aborde ensuite les Pays africains de langue officielle portugaise (PALOP) dans lesquels l’épisode marxiste-léniniste a été une phase particulièrement légale-rationnelle, pratiquant un paternalisme autoritaire mais, plus ou moins selon les pays, seulement une faible tendance néopatrimoniale : ces pays ont donc prouvé qu’était possible l’existence d’États non néopatrimoniaux en Afrique, quand le rapport des forces donne à ces derniers une certaine autonomie relativement au centre capitaliste.
dc.language.isofr
dc.publisherNúcleo de Estudos Africanos e do Programa de Pós-Graduação em Estudos Africanos e Representações da África, Universidade do Estado da Bahia
dc.subjectnéopatrimonialisme
dc.subjectÉtat néopatrimonial
dc.subjectAngola
dc.subjectMozambique
dc.subject.enNeo-patrimonialism
dc.subject.enNeo-patrimonial State
dc.subject.enAngola
dc.subject.enMozambique
dc.titleIl n’y a pas d’État néopatrimonial
dc.title.enThere is no Neo-patrimonial State
dc.typeArticle de revue
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société/Histoire
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société/Science politique
bordeaux.journalRevista África(s)
bordeaux.page43-81
bordeaux.volumeI
bordeaux.issue1
bordeaux.peerReviewedoui
hal.identifierhalshs-02469599
hal.version1
hal.origin.linkhttps://hal.archives-ouvertes.fr//halshs-02469599v1
bordeaux.COinSctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.title=Il%20n%E2%80%99y%20a%20pas%20d%E2%80%99%C3%89tat%20n%C3%A9opatrimonial&rft.atitle=Il%20n%E2%80%99y%20a%20pas%20d%E2%80%99%C3%89tat%20n%C3%A9opatrimonial&rft.jtitle=Revista%20%C3%81frica(s)&rft.date=2015-06&rft.volume=I&rft.issue=1&rft.spage=43-81&rft.epage=43-81&rft.eissn=2318-1990&rft.issn=2318-1990&rft.au=CAHEN,%20Michel&rft.genre=article


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