Afficher la notice abrégée

hal.structure.identifierLes Afriques dans le monde [LAM]
dc.contributor.authorGOREAU-PONCEAUD, Anthony
dc.date.issued2017
dc.identifier.issn1240-0874
dc.description.abstractLe quadrilatère formé par le boulevard de la Chapelle, les rues Cail, du Faubourg-Saint-Denis et Philippe-de-Girard constitue l’épicentre de l’activité commerciale du quartier la Chapelle situé entre les Xe et XVIIIe arrondissements de Paris. Ne correspondant à aucune unité territoriale ou administrative, ce quartier possède une image sud-asiatique ou tamoule forte alors que celle-ci est récente dans l’histoire urbaine parisienne (moins de trois décennies). Le développement de cette offre commerciale trouve ses fondements dans la proximité de centralités immigrées et commerciales plus anciennes (Goutte d’Or, Barbès), la disponibilité de locaux commerciaux pour des entrepreneurs proposant une offre tournée vers les besoins de populations sud-asiatiques, la création progressive de lieux de culte (temples hindouistes en particulier), et surtout la desserte exceptionnelle en transports qui permet d’assurer des mobilités fortes et à différentes échelles. Cette centralité commerciale (258 commerces dont 75 % qua-lifiés de minoritaires) constitue une entrée intéressante pour analyser la diversité et le dynamisme du commerce alimentaire sud-asiatique, ainsi que la place qu’il occupe à différentes échelles (celle de la ville-monde, du quartier, de la rue et des pratiques individuelles). Ces commerces s’inscrivent dans des systèmes de lieux et de pratiques très divers aux échelles individuelles, mais aussi dans des groupes (nationaux, régionaux, religieux) qui les ancrent durablement dans la métropole. Si l’on tient compte de la morphologie du quartier, la Chapelle a toutes les caractéristiques d’une porte d’entrée sur le territoire national, définie en tant que telle par la durabilité et la solidité de vagues migratoires populaires (parfois clandestines) et essentiellement masculines générant des tensions entre usagers et habitants du quartier, du fait même de cette dissociation entre lieu de vie et lieu de commerce. La Chapelle est une centralité commerciale minoritaire qui ne l’est qu’au rez-de-chaussée ! Ce quartier, selon les temporalités, les rythmes et selon l’observateur, peut appara\ⁱtre comme un lieu privilégié de l’entre-soi.
dc.language.isofr
dc.publisherPublications d'architecture et d'urbanisme
dc.titleLa Chapelle, haut lieu alimentaire sud-asiatique ?
dc.typeArticle de revue
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société
bordeaux.journalUrbanisme
bordeaux.issue405
bordeaux.peerReviewednon
hal.identifierhal-02535931
hal.version1
hal.popularnon
hal.audienceInternationale
hal.origin.linkhttps://hal.archives-ouvertes.fr//hal-02535931v1
bordeaux.COinSctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.title=La%20Chapelle,%20haut%20lieu%20alimentaire%20sud-asiatique%20?&rft.atitle=La%20Chapelle,%20haut%20lieu%20alimentaire%20sud-asiatique%20?&rft.jtitle=Urbanisme&rft.date=2017&rft.issue=405&rft.eissn=1240-0874&rft.issn=1240-0874&rft.au=GOREAU-PONCEAUD,%20Anthony&rft.genre=article


Fichier(s) constituant ce document

FichiersTailleFormatVue

Il n'y a pas de fichiers associés à ce document.

Ce document figure dans la(les) collection(s) suivante(s)

Afficher la notice abrégée