Quelle appropriation de la ville par les religieux à la fin de l’Ancien Régime ?

Abstract

La journée d’étude a montré, selon une approche locale et régionale et selon la spécificité de quelques ordres, que les religieux étaient de grands propriétaires fonciers et des protagonistes actifs des mutations urbaines à l’époque moderne. Deux orientations complémentaires ont été proposées : de pouvoir comparer le patrimoine avec d’autres groupes sociaux et les échanges possibles mais aussi d’aller vers une emprise spatiale plus petite, celle de la rue avec une histoire des odeurs et des sonorités pour cerner l’insertion des religieux dans une cité. Entre la rente et la mission, les ordres ne surent pourtant pas toujours choisir ou faire comprendre leurs objectifs spécifiques et ils furent finalement particulièrement frappés par les décisions révolutionnaires.