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hal.structure.identifierAMERIBER : Amérique latine, Pays ibériques [AMERIBER]
dc.contributor.authorBRAVO, Federico
dc.contributor.editorNadine Ly
dc.date.issued1992
dc.identifier.isbn2-86781-123-6
dc.description.abstractPlacées au coeur de ce corpus miscellané qu'est La Circe, les trois nouvelles qui feront l'objet des observations qui suivent, apparaissent, dès la première lecture, comme le lieu d'une interférence constante de deux univers radicalement opposés : celui de la fiction et celui de la narration. A chacun de ces deux espaces correspond un protagoniste différent : si l'histoire s'organise autour d'une troisième personne qui est le centre de l'univers narré, l'univers de narration met en scène les première et deuxième personnes, à qui reviennent, respectivement, les fonctions de narrateur et de destinataire. En effet, ce deuxième axe, qu'il y a tout lieu de considérer, eu égard à la place éminente qu'il tient dans le texte, comme une fiction parallèle, prend non seulement en charge la production du récit, mais le processus même de sa lecture 1. Les trois nouvelles naissent ainsi du dialogue qui s'établit entre le narrateur et le destinataire, un destinataire que Lope dote d'une pleine existence en lui adressant la parole et, surtout, en la lui donnant. Car loin d'être muette, Marcia Leonarda commente l'action, anticipe les réactions du lecteur et n'hésite pas à émettre son opinion sur le travail du narrateur ou sur le cours des événements narrés. Elle exerce, en un mot, une action de contrôle en retour que l'on pourrait apparenter à une sorte de «feed-back» de l'écriture. Le point de départ de la présente analyse est une constatation apparemment triviale, mais révélatrice de la cohésion du projet narratif mis en place dans les pages centrales de La Circe : si les personnages de l'histoire changent dans chaque nouvelle, ceux de la narration sont présents et même omniprésents tout au 1
dc.language.isofr
dc.publisherPresses universitaires de Bordeaux
dc.source.titleLittéralité II. L'esprit de la lettre : textes hispaniques de Juan Ruiz à Carlos Fuentes
dc.subject.enLope de Vega
dc.titleEtymologie et dénudation. Le cas de «Guzmán el Bravo» dans le cycle des trois nouvelles à Marcia Leonarda
dc.typeChapitre d'ouvrage
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société
bordeaux.title.proceedingLittéralité II. L'esprit de la lettre : textes hispaniques de Juan Ruiz à Carlos Fuentes
hal.identifierhal-02955403
hal.version1
hal.popularnon
hal.audienceInternationale
hal.origin.linkhttps://hal.archives-ouvertes.fr//hal-02955403v1
bordeaux.COinSctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.title=Etymologie%20et%20d%C3%A9nudation.%20Le%20cas%20de%20%C2%ABGuzm%C3%A1n%20el%20Bravo%C2%BB%20dans%20le%20cycle%20des%20trois%20nouvelles%20%C3%A0%20Marcia%20Leonarda&rft.btitle=Litt%C3%A9ralit%C3%A9%20II.%20L'esprit%20de%20la%20lettre%20:%20textes%20hispaniques%20de%20Juan%20Ruiz%20%C3%A0%20Carlos%20Fuentes&rft.atitle=Etymologie%20et%20d%C3%A9nudation.%20Le%20cas%20de%20%C2%ABGuzm%C3%A1n%20el%20Bravo%C2%BB%20dans%20le%20cycle%20des%20trois%20nouvelles%20%C3%A0%20Marcia%20Leonarda&rft.date=1992&rft.au=BRAVO,%20Federico&rft.isbn=2-86781-123-6&rft.genre=unknown


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