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hal.structure.identifierAMERIBER : Amérique latine, Pays ibériques [AMERIBER]
dc.contributor.authorBINET, Ana Maria
dc.contributor.editorGérard Peylet
dc.date.issued2006
dc.identifier.isbn2-903440-74-3
dc.description.abstractUtopie fondatrice, l'idée d'un Paradis terrestre oscille entre Nature et Culture, entre jardins merveilleux peuplés de bêtes dociles et multicolores, où l'Homme, jouissant de l'immortalité, devrait avoir une place centrale, et les représentations, nées de la frustration devant cet âge d'or, cet état de parfaite harmonie, parfaitement inatteignable, qui s'offrent à nous dans l'art et la littérature. A la Renaissance, les îles atlantiques, marchepieds nécessaires pour atteindre des mondes nouveaux, cristallisèrent tout d'abord les rêves de Paradis sur terre qui hantaient les imaginations, et nourrissaient les espoirs des navigateurs européens. En effet, tout au long du XV° siècle, ceux-ci sont partis cachant au fond de leur coeur le projet secret de retrouver ce Jardin d'Éden biblique, qui apparaissait bien souvent en haut des cartes, ajoutant ainsi aux objectifs politiques et économiques de leurs voyages une dimension religieuse nonofficielle que l'on ne peut ignorer. Celle-ci tendait à libérer l'Histoire de sa prison temporelle, à la replacer dans une dimension d'avant le temps, celle précédant la Chute. Retrouver le Paradis primordial signifiait ainsi retrouver l'état d'innocence antérieur au péché originel, et en même temps « récupérer » ce bonheur parfait décrit depuis l'Antiquité comme étant caché quelque part dans des Îles Fortunées, ces mondes circulaires qui évoquent inévitablement l'idée de perfection. La beauté naturelle de certaines îles, parmi les premières à être découvertes, au XIV° siècle, par les navigateurs ibériques et génois, comme Madère ou les Canaries, donnaient ainsi un avant-goût de ce Paradis terrestre, ce locus amoenus que l'on espérait fermement retrouver un jour. 3 Pour les Portugais de la Renaissance, l'océan était une porte qui ouvrait nécessairement sur la route des Indes. Parallèlement, il pouvait permettre d'atteindre ce royaume du Prêtre Jean qui alimentait les imaginations des Européens depuis le XII° siècle. Ce double projet
dc.language.isofr
dc.publisherPresses Universitaires de Bordeaux
dc.source.titleLes mythologies du jardin de l'Antiquité à la fin du XIXe siècle
dc.titleA l'Est, l'Eden? La route des Indes et la quête du jardin primordial
dc.typeChapitre d'ouvrage
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société
bordeaux.title.proceedingLes mythologies du jardin de l'Antiquité à la fin du XIXe siècle
hal.identifierhal-03166441
hal.version1
hal.popularnon
hal.audienceInternationale
hal.origin.linkhttps://hal.archives-ouvertes.fr//hal-03166441v1
bordeaux.COinSctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.title=A%20l'Est,%20l'Eden?%20La%20route%20des%20Indes%20et%20la%20qu%C3%AAte%20du%20jardin%20primordial&rft.btitle=Les%20mythologies%20du%20jardin%20de%20l'Antiquit%C3%A9%20%C3%A0%20la%20fin%20du%20XIXe%20si%C3%A8cle&rft.atitle=A%20l'Est,%20l'Eden?%20La%20route%20des%20Indes%20et%20la%20qu%C3%AAte%20du%20jardin%20primordial&rft.date=2006&rft.au=BINET,%20Ana%20Maria&rft.isbn=2-903440-74-3&rft.genre=unknown


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