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hal.structure.identifierSanté et agroécologie du vignoble [UMR SAVE]
dc.contributor.authorTHIERY, Denis
hal.structure.identifierSanté et agroécologie du vignoble [UMR SAVE]
dc.contributor.authorREY, Patrice
dc.date.accessioned2024-04-08T12:33:47Z
dc.date.available2024-04-08T12:33:47Z
dc.date.issued2015
dc.identifier.issn0760-9868
dc.identifier.urihttps://oskar-bordeaux.fr/handle/20.500.12278/197220
dc.description.abstractÀ l’instar des crises sanitaires (oïdium, phylloxera, mildiou) de la fin du XIXe siècle, la viticulture est actuellement à la croisée des chemins faisant face à de profonds bouleversements induits cette fois par l’évolution du climat, de nouvelles crises sanitaires majeures (les maladies à dépérissements) et de fortes attentes sociétales pour une viticulture respectueuse de l’environnement. Les principales maladies conduisant au dépérissement du vignoble : les maladies du bois (MDB), celles dues aux bactéries (incluant les phytoplasmoses) et les viroses, sont les plus menaçantes pour les années à venir. La spécificité de ces maladies est qu’elles affectent les parties ligneuses, c’est-à-dire « la colonne vertébrale » de la plante. On estime actuellement que 65 % du vignoble français est sous périmètre de lutte obligatoire contre la flavescence dorée et environ 13 % du vignoble est improductif à cause des MDB, principalement l’esca. Les incidences économiques et qualitatives sur la production sont très importantes et les pertes pour la filière ont été estimées à plus d’un milliard en 2013. Ces dépérissements modifient aussi profondément nos habitudes phytosanitaires ou prophylactiques, par rapport aux maladies ou ravageurs traditionnels affectant les parties aériennes (mildiou, oïdium, botrytis, chenilles de tordeuses ou cochenilles, etc.). Ces maladies conduisent souvent à la mort du cep et leur détection précoce est difficile car l’expression des symptômes foliaires est erratique d’une année à l’autre, ils peuvent en effet apparaître une année, disparaître l’année d’après et réapparaître par la suite. Pour la flavescence, les symptômes n’apparaissent pas toujours rapidement après la contamination du cep, pour l’esca il se passe généralement des années avant que les plants contaminés n’expriment des symptômes foliaires. Le développement constant, depuis environ 20 ans, des maladies du bois (MDB) induit des pertes conséquentes que l’on sait maintenant mieux chiffrer, Grosman et Doublet (2012) rapportent qu’environ 11 % du vignoble français était improductif en France en 2008, et 13 % en 2012. Bruez et al., (2013) ont par exemple estimé qu’environ 6 % des ceps du vignoble bordelais sont atteints par ces maladies, chiffre qui atteint 14 % si l’on inclut les pertes indirectes, c’est-à-dire les plants qui ont été arrachés, ceux qui sont replantés (ils ne produisent pas de baies de qualité avant 3 années), les ceps morts, ceux recépés, etc. Les cépages de toutes les régions viticoles françaises sont concernés, même si des différences notables sont observées (Bruez et al., 2013 ; Grosman et Doublet, 2012). Par exemple, le cépage ugni blanc est très sensible à l’eutypiose (Charentes) alors que le savagnin et le trousseau (Jura) le sont par rapport à l’esca. De plus, selon les régions, un même cépage peut-être atteint dans des proportions identiques par l’esca/BDA, e.g. le sauvignon dans les vignobles de Bordeaux, de Bourgogne et du Centre, ou de façon différente, e.g. le cabernet-sauvignon dans le bordelais est généralement moins atteint qu’en région Provence - Alpes - Côte d’Azur. Des observations préliminaires indiqueraient aussi qu’il existe des clones dont la sensibilité à l’esca/BDA est supérieure à la sensibilité globale de la variété (C. Chevrier, chambre régionale d’agriculture du Languedoc-Roussillon). Il est important de mentionner que si l’esca/BDA était habituellement présent chez les vignes âgées, il est aussi de plus en plus observé au niveau de jeunes vignes (Kobès et al., 2006).
dc.language.isofr
dc.publisherUnion nationale des œnologues France Bourgogne-Publications (Macon) [1982-....] ; Oeno-plurimédia (Chaintré) [1998-....]
dc.titleEst-on désarmés face aux maladies qui affectent la « colonne vertébrale » de la vigne ?
dc.typeArticle de revue
dc.subject.halSciences du Vivant [q-bio]
bordeaux.journalLa revue des œnologues et des techniques vitivinicoles et œnologiques
bordeaux.page7-9
bordeaux.volume156
bordeaux.hal.laboratoriesSanté et Agro-Ecologie du Vignoble (SAVE) - UMR 1065*
bordeaux.institutionBordeaux Sciences Agro
bordeaux.institutionINRAE
bordeaux.peerReviewedoui
hal.identifierhal-02629605
hal.version1
hal.popularnon
hal.audienceNationale
hal.origin.linkhttps://hal.archives-ouvertes.fr//hal-02629605v1
bordeaux.COinSctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.title=Est-on%20d%C3%A9sarm%C3%A9s%20face%20aux%20maladies%20qui%20affectent%20la%20%C2%AB%20colonne%20vert%C3%A9brale%20%C2%BB%20de%20la%20vigne%20?&rft.atitle=Est-on%20d%C3%A9sarm%C3%A9s%20face%20aux%20maladies%20qui%20affectent%20la%20%C2%AB%20colonne%20vert%C3%A9brale%20%C2%BB%20de%20la%20vigne%20?&rft.jtitle=La%20revue%20des%20%C5%93nologues%20et%20des%20techniques%20vitivinicoles%20et%20%C5%93nologiques&rft.date=2015&rft.volume=156&rft.spage=7-9&rft.epage=7-9&rft.eissn=0760-9868&rft.issn=0760-9868&rft.au=THIERY,%20Denis&REY,%20Patrice&rft.genre=article


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