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dc.contributor.advisorDominique Jarrassé
hal.structure.identifierLaboratoire caribéen de sciences sociales [LC2S]
hal.structure.identifierCentre François-Georges Pariset
dc.contributor.authorLOZÈRE, Christelle
dc.contributor.otherMonique Jeudy-Ballini
dc.contributor.otherJean-François Pinchon
dc.contributor.otherLaurick Zerbini
dc.date.accessioned2023-11-20T16:06:38Z
dc.date.available2023-11-20T16:06:38Z
dc.identifier.urihttps://oskar-bordeaux.fr/handle/20.500.12278/184920
dc.identifier.nnt2009BOR30052
dc.description.abstractPeut-on construire une histoire des « expositions coloniales » françaises sans parler de celles organisées dès 1850 à Bordeaux, Nantes, Metz, Le Havre, Lyon, Rochefort, Cherbourg, Beauvais, Nice, Montauban, Rouen, Tours, Marseille ? La connaissance des « expositions coloniales » se circonscrit encore aujourd’hui aux seuls exemples parisiens, marseillais et lyonnais. Mais qu’en est-il des autres villes de province, et en particulier des ports qui ont des liens commerciaux anciens avec les Outre-Mers ? Existe-t-il des noyaux de motivation, des ambitions, des engouements, qui poussent ces « petites patries » à ouvrir leurs modestes expositions aux colonies ? Cette thèse, dont le corpus est novateur, met en lumière le processus qui conduit au XIXe siècle de l’émergence en province du concept de « salon colonial », organisé par quelques amateurs collectionneurs, à celui d’« exposition coloniale ». Ce passage, orchestré par l’État, sous la IIIe République, a pour dessein de vulgariser, par la diffusion de modèles scénographiques populaires, des expositions qui, au Second-Empire, s’adressent en priorité aux élites locales. L’objet exotique, écarté peu à peu des pavillons métropolitains et des salons artistiques, qu’il occupe au départ, se trouve mis à l’écart, rassemblé parmi les produits de même origine dans une « section coloniale », dans un pavillon ou dans un village ethnographique. Ce changement de place a des conséquences sur la fonction et sur le regard porté sur l’objet. Il passe, en effet, du statut d’objet rare, curieux et lointain, à un objet colonisé, dominé, sérialisé, hiérarchisé et façonné par les imaginaires et par les discours impérialistes en construction.
dc.description.abstractEnCan we relate an history about French colonial exhibitions without talking about the ones organised in the 1850's in Bordeaux, Nantes, Metz, Le Havre, Lyon, Rochefort, Cherbourg, Beauvais, Nice, Montauban, Rouen, Tours, Marseille? The colonial exhibitions cognition is still today limited to the cities of Paris, Marseille or Lyon. And what about the other cities, specially harbours which have ancient commercial links with The Overseas? Which motivations, ambitions or trends let these « small patries » open their modest exhibitions to colonies? This thesis, which corpus is innovator, lightens the process, which leads in the XIXth century from the emergence in small cities of “salon colonial” concept, organised by some amateur collector, to a giant “colonial exhibition”. The aim of this process, stipulated by the State during the IIIrd Republic is to popularize exhibitions dedicated first to local elites under 2nd Empire. The exotic object put aside step by step from metropolitan houses and artistic exhibitions, is put apart, gathered amongst products with same source, in a « colonial section », in a thematic house or an ethnographic village. This switching has consequences on the use and interest given to the object. Indeed first considerated as a rare, strange and foreign object, it becomes a colonized, dominated object, with a hierarchy, built by the upcoming imperialist thoughts and talks.
dc.language.isofr
dc.subjectExpositions coloniales -- France -- Histoire
dc.subjectArt colonial -- France -- 19e siècle
dc.subjectScénographie d'exposition -- France -- 19e siècle
dc.subject.enColonial exhibitions -- France -- History
dc.subject.enColonial art -- France -- 19th century
dc.subject.enExhibition scenography -- France -- 19th century
dc.titleMises en scènes de l'objet dans les "salons coloniaux" de province (1850-1896) : vers l'émergence de modèles d'expositions coloniales
dc.title.enSettings in scene of the object in the "salons coloniaux" of provincial towns (1850-1896) : towards the emergence of models of colonial exhibition
dc.typeThèses de doctorat
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société/Art et histoire de l'art
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société/Héritage culturel et muséologie
bordeaux.hal.laboratoriesCRHA : Centre de recherche en histoire de l'art - F.-G. Pariset - UR 538*
bordeaux.institutionUniversité Bordeaux Montaigne
bordeaux.type.institutionUniversité Bordeaux Montaigne
hal.identifiertel-04204839
hal.version1
hal.origin.linkhttps://hal.archives-ouvertes.fr//tel-04204839v1
bordeaux.COinSctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.title=Mises%20en%20sc%C3%A8nes%20de%20l'objet%20dans%20les%20%22salons%20coloniaux%22%20de%20province%20(1850-1896)%20:%20vers%20l'%C3%A9mergence%20de%20mod%C3%A8les%20d'exposi&rft.atitle=Mises%20en%20sc%C3%A8nes%20de%20l'objet%20dans%20les%20%22salons%20coloniaux%22%20de%20province%20(1850-1896)%20:%20vers%20l'%C3%A9mergence%20de%20mod%C3%A8les%20d'expos&rft.au=LOZ%C3%88RE,%20Christelle&rft.genre=unknown


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