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hal.structure.identifierPassages
dc.contributor.authorSACAREAU, Isabelle
dc.contributor.editorSylvie Guichard-Anguis, Anne-Marie Frérot et Antoine Da Lage
dc.date.issued2014
dc.identifier.isbn978-2-343-03367-9
dc.description.abstractCet article se propose d'analyser les ressorts et l'imaginaire spécifique qui fondent la pratique contemporaine du trekking dans l'Himalaya en lien avec les conditions de l'exploration de la chaîne par les Européens au 19 e siècle, en les confrontant aux pratiques et représentations des sociétés montagnardes locales. Le jeu croisé de ces représentations et de ces pratiques permettra d'éclairer leurs possibles effets retour en terme de patrimonialisation de la nature himalayenne. L'Himalaya est parcourue depuis des siècles par des marcheurs de toutes sortes. Paysans et marchands la sillonnent en tous sens en quête de ressources, tandis que les pèlerins marchent pour accumuler des mérites spirituels. À la fin des années 1970, des marcheurs venus d'ailleurs se mêlent à eux pour faire de l'Himalaya, la terre d'élection d'une pratique touristique nouvelle, le trekking. Or si montagnards et touristes fréquentent les mêmes sentiers et traversent les mêmes paysages, ils ne donnent évidemment pas le même sens à leur déplacement et ne conçoivent pas leur relation à la nature et à l'environnement himalayen de la même manière. Alors que les uns marchent par nécessité, et entretiennent une relation sacrée à la Nature, les autres marchent avant tout pour leur plaisir, la marche en montagne renvoyant alors à une modalité particulière de la « recréation touristique », définie comme la reconstitution du corps et de l'esprit par un déplacement hors du temps et des lieux du quotidien (Équipe MIT, 2002). Que signifie alors faire un trekking et quel sens particulier revêt cette pratique dans l'Himalaya ? Quels en sont les ressorts et quel type d'expérience recherchent les touristes qui choisissent de découvrir la montagne himalayenne au moyen de la marche? Nous monterons que le trekking dans l'Himalaya mobilise non seulement tout un imaginaire qui s'est construit en référence à l'exploration et la conquête de la chaîne par les Européens à partir du 19 ème siècle, mais qu'il mobilise également, à la manière d'un miroir déformant certaines pratiques et représentations issues des sociétés locale. Il construit ainsi un rapport particulier au corps et surtout à la nature qui n'est pas sans effet sur les politiques actuelles de patrimonialisation de la montagne himalayenne.
dc.language.isofr
dc.publisherL'Harmattan
dc.source.titleNatures, miroirs des hommes?
dc.titleMarcher dans l'Himalaya, imaginaires et pratiques
dc.typeChapitre d'ouvrage
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société/Géographie
bordeaux.page165-177
bordeaux.title.proceedingNatures, miroirs des hommes?
hal.identifierhalshs-01918614
hal.version1
hal.popularnon
hal.audienceInternationale
hal.origin.linkhttps://hal.archives-ouvertes.fr//halshs-01918614v1
bordeaux.COinSctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.title=Marcher%20dans%20l'Himalaya,%20imaginaires%20et%20pratiques&rft.btitle=Natures,%20miroirs%20des%20hommes?&rft.atitle=Marcher%20dans%20l'Himalaya,%20imaginaires%20et%20pratiques&rft.date=2014&rft.spage=165-177&rft.epage=165-177&rft.au=SACAREAU,%20Isabelle&rft.isbn=978-2-343-03367-9&rft.genre=unknown


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