Nação e território : como François Hollande se tornou o 24° presidente da República Francesa? (Nation et territoire : comment François Hollande est devenu le 24° président de la République Française)
Au printemps 2012, la France a connu "un grand moment d'excitation nationale" avec quatre scrutins majeurs, d'abord pour l'élection présidentielle (22 avril et 6 mai, puis pour élections législatives (10 et 17 juin). On analyse tout d'abord les cartes des élections primaires du Parti Socialiste de 2011; ce nouveau mode de désignation du candidat du parti a conduit au choix de François Hollande. Ces cartes montrent la réalité des fiefs régionaux de chacun des candidats aux primaires, et la nécessité pour un candidat de conquérir les électeurs en dehors de son bastion pour obtenir l'investiture du parti. Les cartes du premier tour de l'élection présidentielle de 2012 réalisées sur un maillage géographique très détaillé (les 36 500 communes de France métropolitaine) permettent une lecture fine, sur le plan géographique, des déterminants du vote: histoire régionale, urbanisation, situation économique, posture religieuse... Tous les candidats d'importance nationale affichent une géographie différenciée en relation avec de tels déterminants. L'analyse des cartes du second tour permet d'observer l'importance du report des voix provenant des électeurs ayant choisi un candidat battu au premier tour. Elles montrent aussi que, même si l'écart entre Hollande et Sarkozy apparaît modeste (3,38%), la répartition géographique de leurs électeurs n'est pas du tout le fruit du hasard: elle résulte à la fois de l'implantation initiale des deux qualifiés pour le second tour, et de leur capacité à récupérer les suffrages dans les fiefs électoraux des candidats battus au premier tour. Ainsi, un écart faible au niveau national masque des mouvements très différents et de grande ampleur aux niveaux régional et local.
hal.structure.identifier | Aménagement, Développement, Environnement, Santé et Sociétés [ADES] | |
dc.contributor.author | WANIEZ, Philippe | |
dc.date.accessioned | 2023-05-10T01:29:56Z | |
dc.date.available | 2023-05-10T01:29:56Z | |
dc.date.created | 2012-07-01 | |
dc.date.issued | 2012-12-01 | |
dc.identifier.uri | https://oskar-bordeaux.fr/handle/20.500.12278/176082 | |
dc.description.abstract | Au printemps 2012, la France a connu "un grand moment d'excitation nationale" avec quatre scrutins majeurs, d'abord pour l'élection présidentielle (22 avril et 6 mai, puis pour élections législatives (10 et 17 juin). On analyse tout d'abord les cartes des élections primaires du Parti Socialiste de 2011; ce nouveau mode de désignation du candidat du parti a conduit au choix de François Hollande. Ces cartes montrent la réalité des fiefs régionaux de chacun des candidats aux primaires, et la nécessité pour un candidat de conquérir les électeurs en dehors de son bastion pour obtenir l'investiture du parti. Les cartes du premier tour de l'élection présidentielle de 2012 réalisées sur un maillage géographique très détaillé (les 36 500 communes de France métropolitaine) permettent une lecture fine, sur le plan géographique, des déterminants du vote: histoire régionale, urbanisation, situation économique, posture religieuse... Tous les candidats d'importance nationale affichent une géographie différenciée en relation avec de tels déterminants. L'analyse des cartes du second tour permet d'observer l'importance du report des voix provenant des électeurs ayant choisi un candidat battu au premier tour. Elles montrent aussi que, même si l'écart entre Hollande et Sarkozy apparaît modeste (3,38%), la répartition géographique de leurs électeurs n'est pas du tout le fruit du hasard: elle résulte à la fois de l'implantation initiale des deux qualifiés pour le second tour, et de leur capacité à récupérer les suffrages dans les fiefs électoraux des candidats battus au premier tour. Ainsi, un écart faible au niveau national masque des mouvements très différents et de grande ampleur aux niveaux régional et local. | |
dc.language.iso | fr | |
dc.subject | Géographie électorale | |
dc.subject | Élection présidentielle | |
dc.subject | France | |
dc.subject | Cartographie. | |
dc.title | Nação e território : como François Hollande se tornou o 24° presidente da República Francesa? (Nation et territoire : comment François Hollande est devenu le 24° président de la République Française) | |
dc.title | Au printemps 2012, la France a connu "un grand moment d'excitation nationale" avec quatre scrutins majeurs, d'abord pour l'élection présidentielle (22 avril et 6 mai, puis pour élections législatives (10 et 17 juin). On analyse tout d'abord les cartes des élections primaires du Parti Socialiste de 2011; ce nouveau mode de désignation du candidat du parti a conduit au choix de François Hollande. Ces cartes montrent la réalité des fiefs régionaux de chacun des candidats aux primaires, et la nécessité pour un candidat de conquérir les électeurs en dehors de son bastion pour obtenir l'investiture du parti. Les cartes du premier tour de l'élection présidentielle de 2012 réalisées sur un maillage géographique très détaillé (les 36 500 communes de France métropolitaine) permettent une lecture fine, sur le plan géographique, des déterminants du vote: histoire régionale, urbanisation, situation économique, posture religieuse... Tous les candidats d'importance nationale affichent une géographie différenciée en relation avec de tels déterminants. L'analyse des cartes du second tour permet d'observer l'importance du report des voix provenant des électeurs ayant choisi un candidat battu au premier tour. Elles montrent aussi que, même si l'écart entre Hollande et Sarkozy apparaît modeste (3,38%), la répartition géographique de leurs électeurs n'est pas du tout le fruit du hasard: elle résulte à la fois de l'implantation initiale des deux qualifiés pour le second tour, et de leur capacité à récupérer les suffrages dans les fiefs électoraux des candidats battus au premier tour. Ainsi, un écart faible au niveau national masque des mouvements très différents et de grande ampleur aux niveaux régional et local. | |
dc.type | Article de revue | |
dc.subject.hal | Sciences de l'Homme et Société/Géographie | |
bordeaux.journal | Alceu | |
bordeaux.page | 200-229 | |
bordeaux.hal.laboratories | Passages - UMR 5319 | * |
bordeaux.issue | 25 | |
bordeaux.institution | Université de Bordeaux | |
bordeaux.institution | Université Bordeaux Montaigne | |
bordeaux.institution | CNRS | |
bordeaux.peerReviewed | oui | |
hal.identifier | halshs-00806742 | |
hal.version | 1 | |
dc.description.abstractPt | Na primavera de 2012, a França vivia um momento de grande excitação nacional, com a realização de duas eleições, cada uma delas em dois turnos: primeiro, eleições presidenciais (22 de abril e 6 de maio) e, depois, eleições parlamentares (10 e 17 de junho). Neste trabalho, analisa-se, inicialmente, as eleições primárias do Partido Socialista em 2011, que resultaram na escolha de François Hollande. Os mapas destas primárias, com base na malha dos 95 departamentos franceses, mostram os redutos regionais de cada um dos candidatos do PS e a necessidade de cada um deles conquistar eleitores fora da sua área de influência para obter a indicação do Partido. Já os mapas do primeiro turno da eleição presidencial de 2012, realizados a partir da malha geográfica das 36.500 comunas da França metropolitana permitem uma leitura mais detalhada dos elementos geográficos condicionadores do voto: história regional, urbanização, situação econômica, tendência religiosa, etc. Todos os candidatos de importância nacional revelaram uma geografia diferenciada em relação a tais fatores. Por fim, a análise dos mapas do segundo turno permite observar a importância da transferência de votos de eleitores que escolheram, no primeiro turno, um candidato que foi derrotado. Tais mapas também mostram que, mesmo que a diferença entre a Hollande e Sarkozy pareça pequena (3,38%), a distribuição geográfica dos seus eleitores não é fruto do acaso: é o resultado tanto da implantação inicial dos dois escolhidos para o segundo turno e de sua capacidade de conquistar votos nos redutos eleitorais dos candidatos derrotados no primeiro turno. Assim, uma pequena diferença a nível nacional pode esconder situações muito diferentes e de grande amplitude na escala regional e local. | |
dc.subject.pt | Geografia eleitoral | |
dc.subject.pt | Eleição presidencial | |
dc.subject.pt | França | |
dc.subject.pt | Mapeamento. | |
hal.origin.link | https://hal.archives-ouvertes.fr//halshs-00806742v1 | |
bordeaux.COinS | ctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.title=Na%C3%A7%C3%A3o%20e%20territ%C3%B3rio%20:%20como%20Fran%C3%A7ois%20Hollande%20se%20tornou%20o%2024%C2%B0%20presidente%20da%20Rep%C3%BAblica%20Francesa?%20(Nation%20et%20t&rft.atitle=Na%C3%A7%C3%A3o%20e%20territ%C3%B3rio%20:%20como%20Fran%C3%A7ois%20Hollande%20se%20tornou%20o%2024%C2%B0%20presidente%20da%20Rep%C3%BAblica%20Francesa?%20(Nation%20et%20&rft.jtitle=Alceu&rft.date=2012-12-01&rft.issue=25&rft.spage=200-229&rft.epage=200-229&rft.au=WANIEZ,%20Philippe&rft.genre=article |
Fichier(s) constituant ce document
Fichiers | Taille | Format | Vue |
---|---|---|---|
Il n'y a pas de fichiers associés à ce document. |