Antiformalismo Jurídico: uma Abordagem Institucionalista da Integração Regional

Abstract

Claire Marin, normalienne, agrégée et docteure en philosophie, publie consécutivement en 2008 deux ouvrages, un essai (sur lequel portera notre présentation) et un roman (« Hors de moi » 2) qui ont pour thème la maladie comme « expérience totale » (p.7). Même si dans ces deux formes d'écriture, l'expérience personnelle de l'auteure est très présente, il s'agit pour elle de questionner plus largement l'apport de la philosophie dans la compréhension de l'expérience de la maladie. Le premier constat de C. Marin est que les philosophes ont volontiers déserté cette question ou sont passés à côté. Elle s'interroge alors sur les raisons de cette non-rencontre et sur les conséquences de cette absence de la discipline pour le sujet souffrant. Pour répondre à ces différents questionnements, l'ouvrage se divise en trois parties : une première, la plus dense, cherche à montrer que s'il existe une philosophie de la santé il n'y a pas de philosophie de la maladie, une deuxième en proposant une lecture plus sociologique, se demande comment notre société organise l'invisibilité de la maladie et des malades et enfin une troisième partie tente d'expliquer comment la philosophie participe de l'idéologie du « healthism ».