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hal.structure.identifierCentre d'Analyse et d'Intervention Sociologiques [CADIS]
hal.structure.identifierLaboratoire des Problèmes Sociaux et de l'Action Collective [LAPSAC EA 495]
dc.contributor.authorCOUSIN, Olivier
dc.contributor.editorJean-Yves Causer, Jean-Pierre Durand et William Gasparini (dir.)
dc.date.issued2009
dc.identifier.isbn978-2-915346-70-1
dc.description.abstractLes identités au travail. Analyses et controverses, Toulouse, Ed. Octarès, 2009 Résister au nom du travail L'extension du fordisme, tout au long du XXè siècle, a conduit à la disparition d'une identité de métier, le post-fordisme semble lui entraîner la disparition des identités collectives de travail. Un des traits de cette perte d'identité se manifeste par la faiblesse des modes de contestation et de résistance au travail. Les salariés paraissent de plus en plus isolés face à leur machine ou à leurs clients et de plus en plus contraints dans l'exercice de leur activité avec le management par les objectifs qui les poussent dans une compétition individuelle afin d'accéder à l'excellence 1. Ainsi, alors même que le travail devient plus exigeant, voire plus oppressant, il ne s'impose plus comme le théâtre de l'action collective. Les salariés semblent être atones, absorbés par leur travail et surtout guidés par la peur de perdre leur emploi ou toutes perspectives d'évolution et d'avancement. Pis, ils sont sous le joug d'une nouvelle forme d'aliénation qui, par le biais de la rhétorique managériale avec les injonctions à prendre des initiatives et à s'engager, les conduit à être les auteurs de leur propres embrigadement. Existe-t-il, malgré tout, des formes de résistance, voire d'opposition, et quel statut peut-on leur donner, quand leurs portées paraissent très circonscrites et ne parviennent guère à ébranler le modèle productif ? Pour en rendre compte, il faut partir du travail, au sens de l'activité à accomplir, et le prendre comme un des élément majeur de l'identité des salariés. L'hypothèse avancée ici est que c'est moins au nom d'une identité collective, ou d'un métier, que les acteurs entrent en résistance, qu'au nom de leur travail et du sens qu'ils lui donnent. Ce qui procure à ces formes d'action une certaine ambiguïté et une relative modestie, car l'action vise moins à contester un mode d'organisation qu'à préserver un espace de travail, d'une part, et parce que l'adversaire reste très largement indéfini, d'autre part. Sur la base d'une recherche menée dans une grande entreprise du secteur de la métallurgie et centrée principalement sur une approche du travail des cadres, il est possible d'esquisser quelques éléments de réponses en dissociant principalement quatre types d'action. Chacune d'entre 1. Pour ne citer que les analyses les plus récentes, Boltanski, E.
dc.language.isofr
dc.publisherOctarès
dc.publisher.locationToulouse
dc.source.titleLes identités au travail. Analyses et controverses
dc.titleRésister au nom du travail
dc.typeChapitre d'ouvrage
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société/Sociologie
hal.identifierhal-02092062
hal.version1
hal.origin.linkhttps://hal.archives-ouvertes.fr//hal-02092062v1
bordeaux.COinSctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.title=R%C3%A9sister%20au%20nom%20du%20travail&rft.btitle=Les%20identit%C3%A9s%20au%20travail.%20Analyses%20et%20controverses&rft.atitle=R%C3%A9sister%20au%20nom%20du%20travail&rft.date=2009&rft.au=COUSIN,%20Olivier&rft.isbn=978-2-915346-70-1&rft.genre=unknown


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