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hal.structure.identifierScience Politique Relations Internationales Territoire [SPIRIT]
dc.contributor.authorBERTHET, Thierry
dc.contributor.editorThierry Berthet
dc.contributor.editorOlivier Costa
dc.contributor.editorRodolphe Gouin
dc.contributor.editorXabier Itçaina et Andy Smith (dir.)
dc.date.issued2008-05
dc.identifier.isbn978-2-296-05668-8
dc.description.abstractLa science politique comme bien des disciplines des sciences sociales a subi l'effet d'un abandon progressif des macrothéories du social. À la fragmentation en sous-champs disciplinaires s'est ajoutée une atomisation des paradigmes. Avec l'obsolescence des grandes théories compréhensives (marxisme, systémisme, béhaviorisme, etc.), les sciences sociales, et singulièrement les sciences du politique, se sont recroquevillées sur des modèles à portée limitée, la différenciation et la spécialisation croissante des champs conduisant logiquement à ce que leur émergence se produise au sein de communautés épistémiques de plus en plus restreintes. Au nom de l'efficacité épistémologique, le débat théorique a changé de niveau. Dans le champ de l'analyse des politiques publiques, les modèles théoriques idéaux seraient des boîtes à outils où les concepts, affûtés au tour, seraient très pertinents au regard des réalités singulières pour lesquelles ils ont été construits. Cette métaphore de la boîte à outils et l'exigence d'efficacité qu'elle suggère soulignent la dimension instrumentale de la paradigmatique en vogue. De manière paradoxale, le rendement des concepts est évalué à la mesure de leur capacité à rendre compte des réalités empiriques observées : fidélité au réel plutôt qu'intelligibilité de celui-ci. Il devient dès lors délicat, si ce n'est impossible, d'opérer des montées en généralité depuis les observations empiriques conduites par le chercheur ou le spécialiste en analyse de l'action publique. Ce faisant, nous enfermons nos réflexions dans une spirale empiriste descendante qui voit dans une proximité croissante au réel observé le sens du travail de construction théorique. Le risque d'une telle démarche est de perdre de vue le travail de mise en cohérence du spécifique au général et d'abandonner l'objectif de mise en intelligibilité du réel. La dynamique actuelle de notre discipline pourrait ainsi tendre à l'enfermement et obérer la démarche nécessaire de construction du lien entre évolution de la société et de l'action publique, qui devient pourtant sans cesse plus nécessaire à mesure que les facteurs conditionnant l'action publique débordent les cadres territoriaux ou sectoriels classiques. Ceci est particulièrement vrai des travaux de recherche portant sur les politiques sociales. Pourtant l'analyse des politiques tarde à se doter d'outils permettant de questionner ou d'appréhender précisément cette relation.<br />Ce texte vise à proposer l'hypothèse selon laquelle les analyses de la postmodernité et de la modernité avancée peuvent fournir des perspectives d'enrichissement pour la science politique en établissant des cadres réflexifs permettant de réinscrire l'analyse des politiques dans des questionnements sociétaux. L'ambition n'est bien sûr pas ici de ressusciter les macrothéories du social comme fondement à la réflexion théorique, mais de rappeler qu'en plus de travailler à l'aiguisage de paradigmes méso ou microanalytiques, la recherche en science politique devrait s'intéresser à de nouvelles modalités d'articulation des niveaux d'analyse et réintégrer dans ses préoccupations les modes d'interface entre évolutions sociales et activité politique. Cette hypothèse théorique sera testée à travers l'interprétation d'une série d'observations empiriques conduites dans le champ des politiques sociales. La mise en cohérence de ces observations repose sur le désir de progresser dans la compréhension de la gouvernance des politiques sociales et des recompositions qu'elle signale dans la conduite de l'action publique. Ce texte est construit en trois temps. Un bref retour sur les théories postmodernes, général et synthétique, s'impose dans un contexte de relative méconnaissance de leurs principales propositions. Une seconde partie vise à entrer plus directement dans les constats portés au regard des évolutions contemporaines de la régulation politique qui permettra d'esquisser, dans un troisième temps, une opérationnalisation en cinq récits analytiques relatifs aux politiques d'emploi et de formation.
dc.language.isofr
dc.publisherL'Harmattan
dc.source.titleLes nouveaux espaces de la régulation politique
dc.subjectgouvernance
dc.subjectpolitiques sociales
dc.subjectaction publique
dc.subjectrégulation politique
dc.subjectpolitique d'emploi
dc.subjectpolitique de formation
dc.titleLa gouvernance des politiques sociales au prisme des espaces hybrides de la postmodernité
dc.typeChapitre d'ouvrage
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société/Science politique
bordeaux.page173-201
bordeaux.title.proceedingLes nouveaux espaces de la régulation politique
hal.identifierhalshs-00332874
hal.version1
hal.popularnon
hal.audienceNon spécifiée
hal.origin.linkhttps://hal.archives-ouvertes.fr//halshs-00332874v1
bordeaux.COinSctx_ver=Z39.88-2004&amp;rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&amp;rft.title=La%20gouvernance%20des%20politiques%20sociales%20au%20prisme%20des%20espaces%20hybrides%20de%20la%20postmodernit%C3%A9&amp;rft.btitle=Les%20nouveaux%20espaces%20de%20la%20r%C3%A9gulation%20politique&amp;rft.atitle=La%20gouvernance%20des%20politiques%20sociales%20au%20prisme%20des%20espaces%20hybrides%20de%20la%20postmodernit%C3%A9&amp;rft.date=2008-05&amp;rft.spage=173-201&amp;rft.epage=173-201&amp;rft.au=BERTHET,%20Thierry&amp;rft.isbn=978-2-296-05668-8&amp;rft.genre=unknown


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