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dc.contributor.authorALESSANDRIN, Arnaud
hal.structure.identifierCentre Émile Durkheim [CED]
dc.contributor.authorREVERSÉ, Clément
dc.date.created2016-10-11
dc.date.conference2016-10-11
dc.description.abstractPour cette communication nous allons revenir sur des enquêtes qualitatives portant leur regard. La première, une recherche sur la santé des personnes trans (Alessandrin et Meidani, 2014) donna lieu à des entretiens et des observations auprès de mineurs trans. La seconde, un mémoire de master de sociologie (Reversé, 2016) porta plus précisément sur les parcours sociaux de mineurs trans dans un contexte français. Il s’agira pour nous d’interroger trois logiques. Premièrement, la fabrique subjective du sentiment de différence chez les mineurs trans. Deuxièmement, les mécanismes stratégiques et tactiques de ces mêmes mineurs pour « vivre avec » ou « vivre contre » les épreuves rencontrées. Enfin, nous questionnerons ce qui, du côté des institutions, permet de considérer que les mineurs sont, ou ne sont pas, pris en charge. Pour ce faire, nous observerons trois champs particulièrement controversés en matière de prise en compte des questions transidentitaires chez les enfants : l’institution familiale, scolaire et médicale. Méthodologiquement, nous prendrons appui sur des entretiens avec des mineurs mais aussi leurs encadrants familiaux ou scolaires, ainsi que sur les différents textes francophones (Schneider, 2014 ; Alessandrin, 2016) et anglophones (Ehrensaft, 2011) en la matière. Plus concrètement, en France tout du moins, les jeunes trans sont à la fois des « sujets » mal traités par la psychiatrie, la médecine, le droit et les sciences sociales, mais aussi des individualités maltraitées (Raibaud, 2015). Politiquement invisible, mal reconnus par la loi et mis à mal par l’institution médicale et surtout psychiatrique, les jeunes personnes trans sont donc acteurs de leurs existences le plus souvent dans des contextes ne prenant pas en compte la diversité de genre ou s’opposant à son éclosion (Zucker, 2008). Une analyse des parcours de vie des mineurs trans s’inscrit donc dans la continuité des recherches actuelles des gender studies et des trans studies (Espineira, Thomas, Alessandrin, 2012), mais surtout, elle permet de faire face à un manque considérable de données sur cette thématique croisée de la jeunesse et des personnes transgenres, ou gender creativ (Meyer, 2004).
dc.language.isofr
dc.rights.urihttp://creativecommons.org/licenses/by-nd/
dc.subjectgenre
dc.subjecttransidentité
dc.subjectpolitique
dc.subjectdroit
dc.subjectsanté
dc.title.enUnderage trans: The disadvantage of not being a political question.
dc.typeCommunication dans un congrès avec actes
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société/Etudes sur le genre
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société/Sociologie
bordeaux.countryFR
bordeaux.title.proceeding8èmes Rencontres Jeunes et Société autour de la méditerranée. « Genre et Jeunesses 2016 » SES-ENS Lyon
bordeaux.conference.cityLyon
bordeaux.peerReviewedoui
hal.identifierhalshs-03654384
hal.version1
hal.origin.linkhttps://hal.archives-ouvertes.fr//halshs-03654384v1
bordeaux.COinSctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.au=ALESSANDRIN,%20Arnaud&REVERS%C3%89,%20Cl%C3%A9ment&rft.genre=proceeding


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