Les scissions internes au groupe "Socialisme ou Barbarie"
hal.structure.identifier | Science Politique Relations Internationales Territoire [SPIRIT] | |
dc.contributor.author | PRÉMAT, Christophe | |
dc.date.issued | 2009-04 | |
dc.identifier.issn | 1959-5670 | |
dc.description.abstract | « Un geste se répétait. En 1937, Trotski avait fondé la Quatrième Internationale pour lutter contre la bureaucratie stalinienne et la ligne criminelle qu´elle imprimait aux directions politiques et syndicales ouvrières, partout dans le monde, de la Chine à l´Espagne. Dix ans plus tard, un groupe de militants, appartenant à plusieurs pays, "sortait" de la Quatrième Internationale, avec un bilan négatif. Victime d´un classicisme "orthodoxe", le trotskisme n´avait pas pu définir la nature de classe des sociétés "communistes", se refusant à voir dans leur bureaucratisation la formation d´une classe dominante et exploiteuse nouvelle. Asservi à un "économisme" qui se justifie peut-être dans les sociétés où le capitalisme "jeune" exploite sans ménagement la force de travail, le trotskisme ne ré-élabore pas en profondeur le motif de l´autonomie (ou de la désaliénation) qui anime les luttes des travailleurs dans les sociétés capitalistes développées » . Le groupe et la revue Socialisme ou Barbarie sont nés d´une scission d´avec le P.C.I en 1948 en raison de la critique de la vision à long terme du parti trotskyste qui peinait à trouver une ligne directrice selon les membres de SouB. En d´autres termes, les membres de SouB ont estimé que le trotskysme n´était pas allé assez loin dans l´analyse de la bureaucratisation de la société soviétique qui est contraire à l´émancipation prolétarienne. Notre thèse est de montrer, à travers les évolutions de SouB, comment la gauche radicale intellectuelle a été en proie à des questionnements sur la stratégie à adopter : fallait-il sortir complètement du marxisme pour dénoncer d´une autre manière les tendances du capitalisme bureaucratique mondial et rester ultra-minoritaires ou au contraire transformer le groupe en direction révolutionnaire d´un parti politique destinée à appuyer les luttes sociales en faveur d´une émancipation ouvrière? Nous analyserons en premier lieu les motifs idéologiques de la rupture du groupe SouB d´avec le trotskysme pour ensuite envisager la nature des débats à l´intérieur du groupe. Les travaux de Philippe Gottraux et de Marie-France Raflin sont très précieux pour mettre en perspective historique les discussions internes de SouB . En dernier lieu, les deux séries de scissions internes seront étudiées, dans la mesure où elles ont conduit le groupe à se dissoudre peu avant les événements de mai 1968. C´est de manière posthume que le groupe a eu une certaine audience alors que sa radicalité théorique l´a quelque peu isolé des combats révolutionnaires de l´époque. | |
dc.language.iso | fr | |
dc.publisher | Bord de l'eau | |
dc.subject | trotskisme | |
dc.subject | Socialisme ou Barbarie | |
dc.subject | SouB | |
dc.subject | Castoriadis | |
dc.subject | autonomie | |
dc.title | Les scissions internes au groupe "Socialisme ou Barbarie" | |
dc.type | Article de revue | |
dc.subject.hal | Sciences de l'Homme et Société/Science politique | |
bordeaux.journal | Dissidences | |
bordeaux.page | 137-147 | |
bordeaux.volume | 6 | |
bordeaux.peerReviewed | oui | |
hal.identifier | halshs-00401201 | |
hal.version | 1 | |
hal.origin.link | https://hal.archives-ouvertes.fr//halshs-00401201v1 | |
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