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hal.structure.identifierBiodiversité, Gènes & Communautés [BioGeCo]
dc.contributor.authorLAGACHE, Lelia
dc.date.issued2009
dc.description.abstractLors de ce stage, j’ai étudié l’effet de l’environnement pollinique sur l’hybridation de deux espèces de chênes (Q. robur et Q. petraea). Pour cela, j’ai effectué une recherche de paternité couplée à une méthode d’assignation basée sur des marqueurs moléculaires afin i) de retrouver le père des descendants étudiés et de déterminer la composition de ces descendances (taux d’hybrides et d’espèces pures) et ii) d’estimer la dispersion du pollen de ces deux espèces pour modéliser la composition spécifique du nuage pollinique présent autour de chaque arbre mère étudié. Pour réaliser cette recherche de paternité, le génotypage des parents issus d’une parcelle naturelle et de leurs descendants plantés dans un dispositif expérimental a été réalisé à l’aide d’un kit multiplex de douze marqueurs microsatellites très polymorphes (total de 1480 individus caractérisés génétiquement). Afin de vérifier les relations de paternité et l’attribution aux espèces, les données ont été complétées et améliorées par mise au point d’amorces alternatives, répétition des génotypes incomplets ou douteux, et interprétation spécifique des allèles nuls. En conséquence, certains arbres initialement exclus des recherches de paternité ont finalement été identifiés comme pères, et les flux de gènes venus de l’extérieur ont été estimés à 35%, moitié moins que ce qui avait été avancé dans les études précédentes. Les résultats obtenus indiquent que le taux d’erreur prédit par les simulations des différents logiciels de paternité est en fait sous-estimé par rapport à la réalité (2% d’erreurs d’attributions prévues par les simulations, 10% détectées). Une interprétation possible est que certains parents sont apparentés, rendant plus difficile l’attribution des descendants. Une autre nouveauté apportée par ce travail concerne les flux de pollen qui sont différents entre les espèces : la distance de dispersion moyenne intrapeuplement est de 120 m pour Q. robur et de 90 m pour Q. petraea. Enfin nous avons pu mettre en évidence un lien entre l’environnement pollinique des mères Q. robur et la formation d’hybrides : plus une mère Q. robur reçoit de pollen allospécifique et plus il y aura d’hybrides dans sa descendance (à l’opposé, pas d’effet n’a été trouvé pour la descendance des mères Q. petraea). Ce dernier résultat confirme que la fréquence de l’hybridation dépend bien du contexte local.
dc.language.isofr
dc.subjectQUERCUS ROBUR
dc.subjectQUERCUS PETRAEA
dc.subjectCHENE ROUVRE
dc.subjectQUERCUS SESSILIFLORA
dc.subject.enCHENE
dc.subject.enCHENE PEDONCULE
dc.titleEffet de l'environnement pollinique sur l'hybridation de deux espèces de chênes
dc.typeRapport
dc.subject.halSciences du Vivant [q-bio]
bordeaux.page36 p.
bordeaux.type.institutionUniversité des Sciences et Technologies (Bordeaux 1), Talence, FRA.
bordeaux.type.reports
hal.identifierhal-02820268
hal.version1
hal.origin.linkhttps://hal.archives-ouvertes.fr//hal-02820268v1
bordeaux.COinSctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.title=Effet%20de%20l'environnement%20pollinique%20sur%20l'hybridation%20de%20deux%20esp%C3%A8ces%20de%20ch%C3%AAnes&rft.atitle=Effet%20de%20l'environnement%20pollinique%20sur%20l'hybridation%20de%20deux%20esp%C3%A8ces%20de%20ch%C3%AAnes&rft.date=2009&rft.spage=36%20p.&rft.epage=36%20p.&rft.au=LAGACHE,%20Lelia&rft.genre=unknown


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