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hal.structure.identifierLes Afriques dans le monde [LAM]
dc.contributor.authorCHARTON, Hélène
dc.date.issued2017
dc.identifier.issn1631-0438
dc.description.abstractL'éducation, et tout particulièrement l'éducation supérieure, est au coeur des politiques de modernisation de l'après-guerre qui émergent des crises sociales et politiques de la décennie précédente. Les modalités de formation d'une élite moderne éduquée, à travers la création d'universités coloniales, comme les universités Asquith dans les colonies britanniques, éclairent la nature et la portée des nouveaux liens forgés par la métropole avec ses colonies. Ces établissements visaient à faire émerger une élite occidentalisée et anglophile, fer de lance de la modernisation politique, sociale et économique des colonies, au coeur de la redéfinition du lien impérial non plus basé sur les distinctions raciales mais sur la différenciation sociale, incarnée par les élites africaines éduquées. Les étapes du développement de Makerere en Ouganda, en université Asquith dévoilent les dimensions à la fois académiques, politiques et sociales du projet de création d'universités dans les colonies et permettent de définir les contours des nouvelles communautés académiques et le profil de l'Homo africanus academicus. Au Kenya, ces programmes de formation ont suscité de vives résistances de la part des autorités coloniales qui se sont efforcées de contourner et d'infléchir les directives métropolitaines pour tenter d'en limiter la portée sociale et politique et préserver un ordre colonial reposant sur une stricte différenciation raciale. Elles ont aussi été contestées par les étudiants africains, dont l'expression des revendications et des ambitions marquent les limites des programmes de formation métropolitains et redéfinissent le profil de l'Homo africanus academicus.
dc.description.abstractEnEducation, and more particularly higher education, is at the core of the modernization policies launched by colonial governments after World War II as a consequence of the political and social unrest of the previous decade. The birth of a modern African élite educated in colonial universities, like the Asquith universities in the British Empire, enlightens the nature and the goals of the new links between metropolitan powers and colonial territories designed by after-war reforms. Colonial universities aimed at educating an anglophile élite, supportive of the social, economic and politic modernization programs they would benefit from. This should eventually lead to a shift form the dominating racial colonial order to a new social order based on social differentiation, embodied by this élite. The steps taken by Makerere college in Uganda to become an Asquith university helps to understand the political and social objectives of this project which went along with academic development. It gives an outlook of these new imperial communities and of the profile of the Homo africanus academicus, which would come out of these reforms. Such higher education programs were strongly resisted in Kenya. Colonists as well as colonial administrators tried to limit the impact of the new metropolitan policies in order to maintain the prevailing colonial order based on strict racial discrimination. But such policies were also fought back by African students who were triggered by more ambitious claims, both social and political. The Homo africanus academicus who emerged out of these fights was not the one designed by metropolitan reformers.
dc.language.isofr
dc.publisherSociété française d'histoire d'outre-mer
dc.subjectUniversités
dc.subjectréformes
dc.subjectKenya
dc.subjectEmpire britannique
dc.subjectmodernisation
dc.subject.enUniversities
dc.subject.enreforms
dc.subject.enKenya
dc.subject.enBritish Empire
dc.subject.enmodernization
dc.titleHomo Africanus academicus. Les limites de la fabrique d’une élite universitaire africaine en Afrique de l’Est
dc.typeArticle de revue
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société/Histoire
bordeaux.journalOutre-Mers Revue d'Histoire
bordeaux.page127-148
bordeaux.volume394-395
bordeaux.peerReviewedoui
hal.identifierhalshs-02432581
hal.version1
hal.popularnon
hal.audienceInternationale
hal.origin.linkhttps://hal.archives-ouvertes.fr//halshs-02432581v1
bordeaux.COinSctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.title=Homo%20Africanus%20academicus.%20Les%20limites%20de%20la%20fabrique%20d%E2%80%99une%20%C3%A9lite%20universitaire%20africaine%20en%20Afrique%20de%20l%E2%80%99Est&rft.atitle=Homo%20Africanus%20academicus.%20Les%20limites%20de%20la%20fabrique%20d%E2%80%99une%20%C3%A9lite%20universitaire%20africaine%20en%20Afrique%20de%20l%E2%80%99Est&rft.jtitle=Outre-Mers%20Revue%20d'Histoire&rft.date=2017&rft.volume=394-395&rft.spage=127-148&rft.epage=127-148&rft.eissn=1631-0438&rft.issn=1631-0438&rft.au=CHARTON,%20H%C3%A9l%C3%A8ne&rft.genre=article


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