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hal.structure.identifierLes Afriques dans le monde [LAM]
hal.structure.identifierBordeaux Sciences Agro [Gradignan]
hal.structure.identifierSciences Po Bordeaux - Institut d'études politiques de Bordeaux [IEP Bordeaux]
dc.contributor.authorBLANC, Pierre
ORCID: 0000-0003-3086-7994
dc.contributor.editorBarah Mikail
dc.date.issued2009
dc.descriptionArticle pour observatoire de l'Iris
dc.description.abstractFaim des villes, faim des campagnes : le retour du politique? Pierre Blanc, CIHEAM Faut-il parvenir au terrible chiffre d'un milliard d'habitants vivant en état de sous-alimentation pour prendre conscience d'un mal aussi massif? Peu présente dans les agendas politiques, cette question de l'insécurité alimentaire semble en tout cas redevenir un sujet de préoccupation majeur au moins à l'aune des déclarations 1 et des nombreux rapports des organisations internationales qui lui sont consacrés. Et cette question retrouve une grande acuité autant-sinon plus-par l'insécurité qu'elle provoque en termes géopolitiques 2 que par le sort tragique de ceux qu'elle affecte. Les trois moments de la crise alimentaire Les récentes émeutes de la faim, nées de la soudaine inflation des prix agricoles des années 2007 et 2008, sont venues rappeler la précarité de millions d'hommes et de femmes dans l'incapacité d'assouvir un besoin fondamental, celui de se nourrir. Avant que cette crise d'agflation ne redonne une actualité vibrante à un mal terrible et finalement peu médiatisé depuis que les grandes famines avaient heureusement disparu, l'insécurité alimentaire touchait pourtant beaucoup de personnes bien plus nombreuses que les nouvelles victimes de la crise (cf.graphique 1). Graphique 1 : Évolution de la faim dans le monde (source FAO, 2009) 1 Le gouvernement Obama a fait de la sécurité alimentaire une de ses priorités. Le président américain a déjà été plus loin que les déclarations puisqu'il a fait adopter lors du sommet du G 8 en Italie le principe d'une aide sur cette question à hauteur de 21 milliards versée en trois ans par les pays les plus industrialisés. Dans un entretien accordé à Libération, Jacques Abou Diouf reconnaît que c'est bien le président Obama qui est à l'origine de cette décision et qu'il s'est montré insistant pour que cette promesse soit accompagnée de mécanismes de suivi. Libération, 15 octobre 2009. 2 Faisant ce constat, la directrice du bureau du Programme alimentaire mondial (PAM) à Paris déclarait ainsi : « L'heure est venue de moderniser le discours sur le sujet : la faim a un impact sur la stabilité d'un pays. Les êtres humains font trois choses quand ils n'ont plus à manger : ils se révoltent, ils émigrent et ils meurent. Lutter contre la sous-alimentation, c'est gérer moins de migrants à Calais. C'est en réalité de la politique locale, c'est de l'égoïsme. Ce n'est pas seulement de la compassion ». La Croix, le 16 octobre 2009. Par ailleurs, le dernier rapport du PNUD sur le développement humain dans le monde arabe analyse la question de l'insécurité alimentaire, au même titre que d'autres les insécurités sanitaire, économique et éducative comme un facteur d'insécurité majeur du point de vue politique.
dc.language.isofr
dc.publisherIRIS (institut des relations internationales et stratégiques)
dc.title.enFaim des villes, faim des campagnes, le retour du politique (observatoire de l'IRIS)
dc.typeAutre document
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société/Géographie
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société/Science politique
hal.identifierhal-02546136
hal.version1
hal.popularnon
hal.origin.linkhttps://hal.archives-ouvertes.fr//hal-02546136v1
bordeaux.COinSctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.date=2009&rft.au=BLANC,%20Pierre&rft.genre=unknown


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