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hal.structure.identifierCultures et Littératures des Mondes Anglophones [CLIMAS]
dc.contributor.authorLAPAIRE, Jean-Rémi
dc.contributor.editorTorti-Alcayaga, Agathe
dc.contributor.editorSimard, Jean-Pierre
dc.date.created2010
dc.date.issued2011
dc.identifier.isbn9782304035667
dc.description.abstractL'espace entourant le corps n’est jamais réductible à sa seule matérialité et se voit constamment interprété par l’esprit humain qui, en toute circonstance, l’investit de significations. L’espace interlocutif n’échappe pas à ce principe puisque son occupation et son utilisation sont régies par un ensemble de conventions symboliques : la distance à laquelle on se tient des autres signifie (Hall 1968), les postures que l’on prend signifient (Birdwhistell 1970), les gestes co-verbaux qu’on exécute devant soi signifient (Kendon 2004). Parmi ces gestes, certains donnent corps à la pensée (McNeill 1991, 2005) : des objets fictifs, isolant événements ou idées, sont créés, désignés et manipulés ; des aires de conceptualisation sont spontanément tracées tandis qu’une histoire est racontée ou une explication donnée. Espace physique, espace social, espace interlocutif, espace de conceptualisation : tous ces « espaces » s’imbriquent et co-signifient au travers de l’activité langagière.A bien des égards, l’espace scénique de la danse doit une part importante de ses propriétés symboliques à l’espace interlocutif. Même si on n’y parle pas (ou très peu), on s’y rencontre, on s’y meut et on s’y positionne, on y crée des situations et des événements, on y construit et on y communique physiquement des représentations. Comme l’espace interlocutif, l’espace scénique de la danse est capable de renvoyer à autre chose qu'à lui-même, autrement dit est apte à fonctionner sur un mode symbolique, en dehors de tout décor ou accessoire et en misant sur les seules ressources expressives du corps. Les endroits désignés, les positions occupées, les zones traversées par le corps dansant peuvent ainsi symboliser le « champ » de l'expérience humaine (comme la vie, l'histoire, le temps) ou des « domaines » particuliers de signification (comme le réel, l’irréel, l’origine, le but). Ces « champs » et « domaines » sont autant d'espaces imaginaires de signification. En nous appuyant sur l’analyse de quelques séquences extraites de Grammar in Motion (DVD, Lapaire & Masse, 2006), nous voudrions montrer qu’il est possible d’utiliser ces espaces de conceptualisation pour explorer les notions grammaticales fondamentales. En d’autres termes, l’espace dansé peut devenir, sous certaines conditions, espace de représentation des significations grammaticales.
dc.language.isofr
dc.publisherLe Manuscrit
dc.publisher.locationParis
dc.source.titleLes rythmes du corps dans l’espace spectaculaire et textuel : Arts ouverts
dc.subjectMétaphore conceptuelle
dc.subjectMétaphore du corps
dc.subjectEspace -- au théâtre
dc.subjectGrammaire Cognitive
dc.subjectCorporéité
dc.subjectDanse moderne
dc.subjectGestualité
dc.titleCorps dansant, espace grammatical dansé
dc.typeChapitre d'ouvrage
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société/Linguistique
bordeaux.page25-42
hal.identifierhalshs-01629055
hal.version1
hal.origin.linkhttps://hal.archives-ouvertes.fr//halshs-01629055v1
bordeaux.COinSctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.title=Corps%20dansant,%20espace%20grammatical%20dans%C3%A9&rft.btitle=Les%20rythmes%20du%20corps%20dans%20l%E2%80%99espace%20spectaculaire%20et%20textuel%20:%20Arts%20ouverts&rft.atitle=Corps%20dansant,%20espace%20grammatical%20dans%C3%A9&rft.date=2011&rft.spage=25-42&rft.epage=25-42&rft.au=LAPAIRE,%20Jean-R%C3%A9mi&rft.isbn=9782304035667&rft.genre=unknown


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