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hal.structure.identifierAusonius-Institut de recherche sur l'Antiquité et le Moyen âge
hal.structure.identifierLabEx Sciences archéologiques de Bordeaux [LASCARBX]
dc.contributor.authorCADIOU, François
hal.structure.identifierTravaux et recherches archéologiques sur les cultures, les espaces et les sociétés [TRACES]
dc.contributor.authorMORET, Pierre
dc.date.created2004
dc.description.abstractLes deux derniers siècles avant notre ère marquent pour Rome le moment où se redéfinit le rapport entre un centre (l'Italie) et une périphérie (les territoires provinciaux et leurs marges barbares). Les Romains conçurent-ils cette périphérie nouvelle comme une frontière ? Cette interrogation prend un relief particulier en Hispanie, théâtre d'opérations militaires continuelles depuis la seconde guerre punique jusqu'à l'effondrement du régime républicain. À la notion commode, mais impropre, de limes – encore trop fréquemment invoquée pour la péninsule Ibérique à cette époque –, doit être substituée une conception beaucoup plus large et nuancée de la « frontière » hispanique. Avant tout, l'attitude romaine était marquée au coin d'un impérialisme agressif qui faisait de cette frontière, pour les milieux dirigeants de Rome, un lieu où l'on pouvait ambitionner d'accroître son prestige militaire et, partant, d'asseoir sa légitimité politique. D'autre part, il n'était question ni d'une ligne de défense à établir face aux barbares, ni même d'une zone à défendre contre une menace d'agression éventuelle : les provinces de Citérieure et d'Ultérieure ne formaient pas un territoire dont il se serait agi de préserver à tout prix l'intégrité. Il s'agissait plutôt d'un pouvoir, exercé sur des peuples et des communautés, dont la cohérence était essentiellement politique et juridique, avant d'être territoriale. Dans ce système poreux, c'étaient les communautés locales, ou même les propriétaires de domaines agricoles, qui devaient prendre en main leur propre sécurité, comme le montre notamment la diffusion rapide du modèle architectural de la maison forte. Aussi étrange que cela puisse nous paraître, Rome bénéficiait de l'adhésion d'une grande partie des élites indigènes de l'Hispanie, convaincues de la toute puissance et de l'universalité de son Empire, alors qu'elle leur abandonnait presque entièrement la charge des risques quotidiens, inhérents à une frontière non militarisée.
dc.description.abstractEnRome and the hispanic frontier during the Republic (second and first centuries BC)
dc.language.isofr
dc.subjectEspagne
dc.subjectHispanie
dc.subjectfrontière
dc.subjectarmée romaine
dc.subjectprovince
dc.subject.enRoman army
dc.subject.enSpain
dc.subject.enHispania
dc.subject.enfrontier
dc.titleRome et la frontière hispanique à l'époque républicaine (IIe-Ier s. av. J.-C.)
dc.typeDocument de travail - Pré-publication
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société/Histoire
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société/Archéologie et Préhistoire
hal.identifierhal-00413651
hal.version1
hal.origin.linkhttps://hal.archives-ouvertes.fr//hal-00413651v1
bordeaux.COinSctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.title=Rome%20et%20la%20fronti%C3%A8re%20hispanique%20%C3%A0%20l'%C3%A9poque%20r%C3%A9publicaine%20(IIe-Ier%20s.%20av.%20J.-C.)&rft.atitle=Rome%20et%20la%20fronti%C3%A8re%20hispanique%20%C3%A0%20l'%C3%A9poque%20r%C3%A9publicaine%20(IIe-Ier%20s.%20av.%20J.-C.)&rft.au=CADIOU,%20Fran%C3%A7ois&MORET,%20Pierre&rft.genre=preprint


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