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hal.structure.identifierAusonius-Institut de recherche sur l'Antiquité et le Moyen âge
hal.structure.identifierArchéologies et Sciences de l'Antiquité [ArScAn]
dc.contributor.authorBRUN, Patrice
hal.structure.identifierArchéologies et Sciences de l'Antiquité [ArScAn]
dc.contributor.authorMIROSCHEDJI, Pierre De
dc.date.issued2001
dc.identifier.issn1776-0798
dc.description.abstractL'objet du thème transversal « Évolution des structures et dynamiques sociales » est de réunir d e s archéologues travaillant sur des zones géographiques e t des périodes différentes, afin d e les faire d ébattre d e leurs réflexions sur les implications méthodologiques e t théoriques générales d e c e que l'on pourrait a p p e le r plus simplement « l'archéologie sociale ». Au cours des deux an n ées écoulées, douze exposés ont é té présentés, dont les sujets concernent différents a spec ts du thèm e ét intéressent un laps d e temps très long (depuis le paléolithique jusqu'à l'ép o q u e contem poraine) e t une aire g éo g rap h iq u e immense (l'ensemble du continent eurasiatique e t l'Amérique centrale). Exposés théoriques ou généraux On mettra à part, d 'e m b lé e, les exposés théoriques ou généraux. Celui d'Anick Coudart, qui a proposé une réflexion sur l'égalité sociale, les conditions d e son maintien e t celles de son effacem ent, en choisissant com m e parad ig m e le néolithique e t le chalcolithique-deux term es qui servent à distinguer deux stades successifs, le premier renvoyant à une notion d'égalité sociale e t le second à une notion d e hiérarchie. En filigrane d e plusieurs e x p o sé s e t dans les discussions qui les ont suivis s'est esquissée l'opposition entre cen tre e t périphérie. Des é c h a n g e s ay an t m ontré q u e les participants ne p ercevaient pas tous c e c o n c e p t d e la m êm e manière, une mise au point théorique s'imposait. Elle a été faite lors d e la deuxième séan ce par Patrice Brun, qui a souligné les ambiguïtés d e la notion d e centre/périphérie, é la b o rée à l'origine par les économ istes du sous-développem ent, i a insisté sur la nécessité d e ne pas confondre les m odèles centre/périphérie-qui, stricto sensu, impliquent une contradiction spatiale et un rapport d'exploitation-e t les m odèles auréolaires, où c e tte contradiction est absente. À g ran d e échelle, les représentations auréolaires peuvent correspondre à d e vastes systèm es appelés économ ies-m ondes ou systèm es-m ondes. D éveloppés indépendam m ent par Braudel e t Wallerstein, ces m odèles peuvent s'appliquer à l'analyse d'économ ies précapitalistes. Ils constituent d è s lors des outils théoriques précieux pour étudier les cycles pluriséculaires d e croissance et d e déclin d es grands systèmes économ iques de la protohistoire e t d e l'antiquité e t pour mettre en lumière les grandes te n d a n c e s d e leur d év e lo p p e m e n t. Les autres exposés, plus directem ent axés sur le th èm e d e ces deux séances, ont traduit la grande diversité des a p p ro c h e s chronologiques, géographiques e t thématiques. On peut les regrouper sous quelques rubriques com m odes. Degrés d e mobilité au paléolithique Chronologiquement, le premier exposé fut celui d e Ramiro March. 6 fait remonter au point d e d é p a rt d e la problém atique sédentarité/ïmobilrté puisqu'il p o se la question d e la durée d'occupation d e s cam p em en ts d e chasseurs paléolithiques à travers l'observation de la durée d'utilisation des foyers. ! s'agissait en som m e d e d é c e le r les premières variations dans la mobilité d 'u n groupe, les premiers indices qui suggèrent qu'il allonge son séjour au ca m p e m e n t. C 'est une problém atique com parable, mais élargie, q u 'a a b o rd ée Pierre Bodu dans son enquête sur les sociétés mobiles du paléolithique supérieur d ans le Bassin parisien. Des différentes échelles d e mobilité qui se peuvent concevoir théoriquem ent, celle qui nous intéresse ici est le territoire. Les découvertes récentes d e gisem ents du M agdalénien final impliquent d es séjours relativement courts, d e l'ordre d e deux à trois mois, alors q u 'o n a l'indication d'o ccu p atio n s plus longues d ans d'autres régions d e France e t d'Europe.
dc.language.isofr
dc.publisherCNRS - UMR 7041 (Archéologie et Sciences de l'Antiquité - ArScAn)
dc.titleAvant-propos
dc.typeArticle de revue
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société/Archéologie et Préhistoire
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société/Art et histoire de l'art
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société/Héritage culturel et muséologie
bordeaux.journalCahier des thèmes transversaux ArScAn
bordeaux.page49-52
bordeaux.peerReviewedoui
hal.identifierhal-02074101
hal.version1
hal.popularnon
hal.audienceInternationale
hal.origin.linkhttps://hal.archives-ouvertes.fr//hal-02074101v1
bordeaux.COinSctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.title=Avant-propos&rft.atitle=Avant-propos&rft.jtitle=Cahier%20des%20th%C3%A8mes%20transversaux%20ArScAn&rft.date=2001&rft.spage=49-52&rft.epage=49-52&rft.eissn=1776-0798&rft.issn=1776-0798&rft.au=BRUN,%20Patrice&MIROSCHEDJI,%20Pierre%20De&rft.genre=article


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