Capacité de réserve et vieillissement : effet du niveau d’étude et du niveau d’activités sur le fonctionnement exécutif
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EN
Article de revue
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Bulletin de psychologie. 2019, vol. 72 (fasc. 5), n° 563, p. 365-377
Résumé
L’étude des facteurs susceptibles de moduler les effets du vieillissement est une question d’actualité dans la mesure où la plupart des pays industrialisés connaissent une augmentation du nombre de personnes âgées et où ...Lire la suite >
L’étude des facteurs susceptibles de moduler les effets du vieillissement est une question d’actualité dans la mesure où la plupart des pays industrialisés connaissent une augmentation du nombre de personnes âgées et où se pose la question du maintien de leur autonomie. Celui-ci est lié, en partie, à la préservation de l’efficience cognitive des seniors. Plusieurs travaux envisagent que cette efficience est modulée par l’existence d’une capacité de réserve. Afin de vérifier cette hypothèse, nous avons soumis à 40 personnes âgées de 65 à 84 ans un questionnaire permettant d’évaluer les niveaux d’éducation et d’activités tout au long de la vie, puis nous leur avons administré des tâches mesurant le fonctionnement cognitif et exécutif. Les résultats indiquent que les niveaux d’étude et d’activité contribuent de manière différente à l’efficience cognitive et notamment à certaines fonctions exécutives des personnes âgées.< Réduire
Résumé en anglais
The study of factors likely to modulate the effects of aging is a topical issue insofar as most industrialized countries are experiencing an increase in the number of elderly people, and are therefore having to consider ...Lire la suite >
The study of factors likely to modulate the effects of aging is a topical issue insofar as most industrialized countries are experiencing an increase in the number of elderly people, and are therefore having to consider how to maintain their independence. This latter is linked, in part, to preserving the cognitive efficiency of seniors. Several studies have argued that cognitive efficiency is modulated by the existence of a reserve capacity. In order to test this hypothesis, we submitted a questionnaire to 40 seniors between the ages of 65 and 84, to assess their level of education and their activities throughout their lives, and then we administered them tasks measuring their cognitive and executive functioning. The results indicate that levels of education and activities contribute in different ways to cognitive efficiency, and particularly to some executive functions in the elderly.< Réduire
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