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dc.contributor.advisorBenjamin-Labarthe, Élyette
dc.contributor.authorSWARTWOOD, Jeffrey Neil
dc.contributor.otherBenjamin-Labarthe, Élyette
dc.contributor.otherBerthier-Foglar, Susanne
dc.contributor.otherRigal-Cellard, Bernadette
dc.contributor.otherSchweninger, Lee
dc.contributor.otherGabilliet, Jean-Paul
dc.date2013-12-10
dc.identifier.urihttp://scd.u-bordeaux-montaigne.fr/these/acces_reserve.php
dc.identifier.nnt2013BOR30031
dc.description.abstractDans le domaine des études frontalières, des ouvrages théoriques aussi bien qu’historiques ont contribué à élargir le corpus des analyses visant à définir qualitativement et quantitativement les mécaniques de la construction et les interactions de groupes le long de la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique. La majorité de ces ouvrages représente soit, historiquement, une apologie de la conquête anglo-américaine de la région frontalière et par là une minimisation de la pluralité de la culture frontalière, ou plus récemment, une déconstruction théorique de la dynamique de la frontière coloniale favorisant les contributions et la condition des minorités, notamment dans le domaine des études hispaniques et Chicano. Dans les deux cas, l’importance des nuances et des spécificités régionales des interactions est minimisée dans l’optique de soutenir des positionnements théoriques ou historiques. Sans chercher à dévaluer ni à négliger ce riche héritage analytique, notre thèse tente de développer le corpus existant d’ouvrages d’études frontalières en se concentrant sur la région de San Diego, Californie, pendant sa période formative allant de la fin du XVIIIe siècle au début du XXe siècle, en se basant sur des développements récents dans de multiples disciplines ainsi qu’en revisitant les sources canoniques. Notre objectif est de répondre à des questions telles que : à la lumière des recherches actuelles, et vue à travers le prisme des représentations des constructions identitaires personnelles et communautaires, la culture régionale historique de San Diego peut-elle être considérée comme étant unique et essentiellement hybride par nature ? Si oui, comment la révision de cette culture historique affecte-t-elle la construction et l’interprétation des théories frontalières contemporaines telles qu’elles s’appliquent à ce site ? Quels sont les implications et les enjeux pour une région qui se développe rapidement - culturellement, économiquement et politiquement ? Afin de répondre à ces questions, une contextualisation historique a été établie se focalisant sur les thèmes d’hybridité et de mixité. Suivent alors une description et une analyse détaillées de la population régionale et des espaces physiques de vie et de travail créés par cette population, en terme de tendance générale mais aussi par l’étude de cas spécifiques de sites architecturels emblématiques et de figures historiques clés pendant chacune des périodes de gouvernance spécifiques : espagnole, mexicaine et états-unienne. Les résultats de ces études sont examinés à travers les points de vue historiques canoniques, et les paradigmes des théories contemporaines d’études frontalières, les confrontant à une discussion plus large et les plaçant dans le contexte des changements démographiques, socio-économiques et politiques actuels. Les résultats de notre étude privilégient une complexification de l’analyse des constructions des interactions et identités le long de la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, avec une reconnaissance croissante des constructions hybrides dans les sphères locales.
dc.description.abstractEnIn the field of borderland studies, both theoretical and historical works have contributed to a growing body of analysis that seeks both qualitatively and quantitatively to define the mechanics of group construction and interaction along the U.S./Mexican border. The majority of these works have focused on either, historically, an apology for the Anglo-American conquest of the border region and thus a minimization of the pluralistic composition of border culture or, more recently, a theoretical deconstruction of the colonial border dynamic which favors the minority contributions and condition, notably in Hispanic and Chicano studies.In both cases, the nuances and regional specificities of interaction are downplayed in favor of encompassing theoretical or historical positionings. While not seeking to devalue or to disregard this rich analytical heritage, our thesis strives to expand upon the existing body of borderland study work by focusing on the region of San Diego, California during the formative period between the late 18th and early 19th centuries using recent developments in multiple disciplines as well as revisiting the canonic sources.Our objective is to answer questions such as the following: In the light of current research, and viewed through the prism of representations of personal and community identity constructs, can the historic regional culture of San Diego be viewed as unique and essentially hybrid in nature? If so, how does the revision of this historic culture affect the construction and interpretation of contemporary borderland theories as it applies to this site? What are the implications and stakes for a rapidly developing region – culturally, economically, and politically?In order to answer these questions, a historical contextualization has been established that focuses on the themes of hybridity and mixity. A detailed description and analysis are then made of the regional population and the physical living and working spaces created by it, both in terms of general trends and specific case studies of emblematic architectural site and key historic figures during each of the successive periods of regional governance: Spanish, Mexican and United States. The results of these studies are examined through the optic of canonic historical viewpoints and contemporary theoretical paradigms of borderland study, subjecting them to a broader discussion and placing them within the context of current demographic, socio-economic, and political change. The results of our study favors a complexification of the analysis of interactions and identity constructs along the U.S.-Mexican border, with increasing recognition of hybrid constructs in local spheres.
dc.language.isoen
dc.language.isofr
dc.subjectIdentité
dc.subjectHybridité
dc.subjectCulture
dc.subjectZone frontalière
dc.subjectImmigration
dc.subjectArchitecture
dc.subjectSan Diego
dc.subjectCalifornie
dc.subjectEtats-Unis
dc.subjectMexique
dc.subject.enIdentity
dc.subject.enHybridity
dc.subject.enCulture
dc.subject.enBorderlands
dc.subject.enImmigration
dc.subject.enArchitechture
dc.subject.enSan Diego
dc.subject.enCalifornia
dc.subject.enUnited states
dc.subject.enMexico
dc.title.enReassessing Mixed Identity Constructs in California : hybrid Culture in the San Diego Area (1770-1920)
dc.typeThèses de doctorat
dc.contributor.jurypresidentRoyot, Daniel
bordeaux.hal.laboratoriesCultures et Littératures des Mondes Anglophones
bordeaux.type.institutionBordeaux 3
bordeaux.thesis.disciplineÉtudes anglophones
bordeaux.ecole.doctoraleÉcole doctorale Montaigne-Humanités (Pessac, Gironde)
bordeaux.teamCultures et Littératures des Mondes Anglophones (Pessac, Gironde)
star.origin.linkhttps://www.theses.fr/2013BOR30031
dc.contributor.rapporteurRoyot, Daniel
dc.contributor.rapporteurBerthier-Foglar, Susanne
bordeaux.COinSctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.au=SWARTWOOD,%20Jeffrey%20Neil&rft.genre=unknown


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