Caractérisation de marqueurs volatils associés aux nuances végétales des vins rouges. Partie 3/3 : Paramètres environnementaux et composante aromatique végétale
Idioma
FR
Article de revue
Este ítem está publicado en
Revue des Oenologues. 2018-01-01 n° 166, p. 51-53
Resumen
Dans un précédent article (Revue des Œnologues, n° 164), l’origine variétale du 1,8-cinéole, en lien avec la maturité du raisin, a pu être établie. Au sein de l’échantillonnage étudié, trois vins commerciaux provenant de ...Leer más >
Dans un précédent article (Revue des Œnologues, n° 164), l’origine variétale du 1,8-cinéole, en lien avec la maturité du raisin, a pu être établie. Au sein de l’échantillonnage étudié, trois vins commerciaux provenant de la même propriété viticole de l’appellation Pauillac, sélectionnés pour leurs nuances mentholées, ont retenu notre attention par leurs concentrations importantes en ce composé : 1,04 ; 2,24 et 2,38 µg/L. Les observations agronomiques réalisées sur la propriété viticole de ces vins ont révélé la présence d’une espèce invasive dans plusieurs parcelles de vigne authentifiée comme l’armoise des frères Verlot, armoise de Chine ou Artemisia verlotiorum. Cette espèce peut être aisément confondue avec une autre espèce d’armoise également rencontrée dans les vignobles, à savoir l’armoise commune ou Artemisia vulgaris (figure 1). Une différence essentielle entre ces deux espèces tient à l’odeur dégagée par le froissement de leurs feuilles : A. verlotiorum dégageant une forte odeur herbacée et mentholée, à l’inverse d’A. vulgaris qui reste peu odorante.< Leer menos
Palabras clave
Marqueur volatil
Composante aromatique végétale
Vin rouge
Armoise
Artemisia verlotiorum
Artemisia vulgaris
Salicylate de méthyle
Centros de investigación