Le syndrome des ovaires polykystiques et sa contraception

Abstract

Le syndrome des ovaires polykystiques est une pathologie gynéco-endocrinienne très fréquente qui atteint de nombreuses femmes dans le monde. Ce syndrome a des conséquences à plus ou moins long terme dans divers domaines (risques cardiovasculaire, cancer de l’endomètre, hirsutisme, psychologique..). Le traitement et la prise en charge de ce syndrome consistent en la prise d’une pilule oestroprogestative qui permet à la fois de régulariser les cycles et d’agir sur l’hyperandrogénie, élément clé du SOPK. L ‘objectif de ce travail était de déterminer le nombre de patientes ayant un SOPK et ayant déjà été exposées à une contraception non optimale. Mon étude était une enquête épidémiologique descriptive transversale au CPP d’Orthez entre janvier et avril 2018. Un questionnaire était délivré à 200 patientes, les critères de ROTTERDAM nous permettaient de sélectionner les patientes à qui nous devions faire une échographie. De plus ce questionnaire citait les différentes contraceptions inadaptées au SOPK et les contre indications à la pilule oestroprogestative. Sur les 56 patientes ayant un SOPK, 31 patientes avait déjà été exposées à une contraception inadaptée dont 16 n’avaient aucune contre indication à la prescription d’une pilule oestroprogestative et 8 avaient pour seule contre indication (relative) le tabac. Soit 24 patientes au total sur les 31 qui auraient pu bénéficier d’une prise en charge optimale. Un trop grand nombre de patientes ayant un SOPK était exposé à une contraception inadaptée qui ne pouvait améliorer leurs symptômes. Cela pourrait être mis en évidence par d’autres études, notamment avec un échantillon plus large.