Pleistocene archaeology and environments of the Free State, South Africa
Language
en
Article de revue
This item was published in
Azania : The journal of the British Institute of History and Archaeology in East Africa. 2024, vol. 59, n° 3, p. 317-351
Routledge (imprimé) / Taylor & Francis Online (en ligne)
Abstract
La variabilité climatique du Pléistocène est souvent considérée comme une cause majeure d’une grande partie des données observées dans les archives archéologiques et paléontologiques de l’Afrique. Les systèmes climatiques ...Read more >
La variabilité climatique du Pléistocène est souvent considérée comme une cause majeure d’une grande partie des données observées dans les archives archéologiques et paléontologiques de l’Afrique. Les systèmes climatiques à l’échelle du continent ont certainement un rôle important à jouer pour tester les processus évolutifs humains panafricains. Cependant, une perspective plus ciblée, centrée sur des écosystèmes spécifiques au niveau régional, permet l’évaluation détaillée des différentes échelles spatio-temporelles des proxys ou données indirectes utilisés pour reconstruire les environnements passés, et la manière dont les humains s’adaptèrent aux changements au fil du temps. Des recherches récentes menées dans l’intérieur aride de l’Afrique du Sud ont permis de mieux comprendre la disponibilité d’eau douce dans les paysages ouverts. Il s’agit d’un facteur fondamental pour la survie humaine, et dont la répartition spatio-temporelle peut avoir eu une influence majeure sur les stratégies d'adaptation. Le présent article passe en revue les données archéologiques et environnementales du Pléistocène de la province du Free State en Afrique du Sud, où figurent des localités importantes telles que Cornelia-Uitzoek, Florisbad et Rose Cottage Cave. Le but ici est de fournir un point de départ pour une discussion sur la disponibilité de l’eau douce dans le biome des prairies d’Afrique australe. Un accent particulier est mis sur la description d’approches multi-proxy, y compris l’analyse de sédiments, les restes fauniques, les isotopes stables de l’émail, les pollens et phytolithes, et les datations absolues basées sur des méthodes de charge piégée. L’image qui se dégage met en évidence la rareté des ensembles de données du Pléistocène dans le Free State, et montre la nécessité d’étendre les recherches sur les sites en plein air et d’améliorer la résolution chronologique des occupations humaines et des proxys paléoenvironnementauxRead less <
English Abstract
Pleistocene climate variability is often seen as a major cause of much of the evidence observed in the archaeological and palaeontological record of Africa. While continent-wide climate systems play an important role when ...Read more >
Pleistocene climate variability is often seen as a major cause of much of the evidence observed in the archaeological and palaeontological record of Africa. While continent-wide climate systems play an important role when testing pan-African human evolutionary processes, a more focused perspective centred on specific ecosystems at a regional level allows a detailed assessment of the different spatiotemporal scales of the proxies used to reconstruct past environments and the ways humans adapted to their change over time. Recent research in the arid interior of South Africa has provided insights into the availability of freshwater in the open landscape, which is a fundamental factor for human survival and the spatiotemporal distribution of which may have had a major influence on adaptive strategies. This article reviews the Pleistocene archaeological and environmental evidence of the Free State province of South Africa, which has produced major localities such as Cornelia-Uitzoek, Florisbad and Rose Cottage Cave, with the aim of providing a starting point for the discussion over freshwater availability with regard to southern Africa’s Grassland Biome. Particular emphasis is given to the description of multi-proxy approaches including the analysis of sediments, faunal remains, enamel stable isotopes, pollens and phytoliths and absolute dating based on trapped-charge methods. The picture that emerges highlights the paucity of Pleistocene datasets in the Free State and the necessity to expand research at open-air sites and improve the chronological resolution of human occupations and palaeoenvironmental proxies.Read less <
English Keywords
Pleistocene
South Africa
Free State
grassland
palaeoenvironments
Stone Age
Origin
Hal importedCollections