Biodiversité fonctionnelle : effet de l’environnement paysager
Langue
fr
Communication dans un congrès
Ce document a été publié dans
5. Edition des Rencontres Viticoles d’Aquitaine, 2018-01-31, Blanquefort. 2018
Résumé
Si l’intensification agricole a permis l’augmentation importante de la production de denrées alimentaires, il semble désormais indispensable de développer des agricultures plus durables et plus respectueuses de l’environnement. ...Lire la suite >
Si l’intensification agricole a permis l’augmentation importante de la production de denrées alimentaires, il semble désormais indispensable de développer des agricultures plus durables et plus respectueuses de l’environnement. Parmi l’éventail des possibles, la mise au point de systèmes agricoles plus dépendants des processus écologiques basés sur la biodiversité offrent une piste de convergence possible entre préservation de l’environnement et production agricoles. Parmi les multiples fonctions et services écosystémiques rendus par la biodiversité, les services de régulation naturelle (e.g., prédation, parasitisme) des bioagresseurs (e.g., adventices, insectes, nématodes, pathogènes) rendus pas des espèces auxiliaires (e.g., invertébrés et vertébrés) sont particulièrement importants car ils permettent directement de limiter le recours aux produits phytosanitaires. Leur optimisation apparait donc comme une option intéressante pour assurer la mutation des systèmes de production agricoles qu’ils soient pérennes ou annuelles. Parmi les leviers d'action potentiels, le mode de conduite des cultures et leur contexte paysager sont des facteurs majeurs pour l'optimisation de ces services. Nous détaillons donc ici les principaux effets connus de la composition du paysage (incluant des habitats cultivés et non cultivés) sur la biodiversité des arthropodes et les services de régulation naturelle des bioagresseurs dans les paysages viticoles.< Réduire
Origine
Importé de halUnités de recherche