Peut-on se passer du cuivre en protection des cultures biologiques ?
expertise scientifique collective
GARY, Christian
Fonctionnement et conduite des systèmes de culture tropicaux et méditerranéens [UMR SYSTEM]
Fonctionnement et conduite des systèmes de culture tropicaux et méditerranéens [UMR SYSTEM]
TAMM, Lucius
Research Institute of Organic Agriculture - Forschungsinstitut für biologischen Landbau [FiBL]
Research Institute of Organic Agriculture - Forschungsinstitut für biologischen Landbau [FiBL]
SAVINI, Isabelle
Délégation à l'Expertise scientifique collective, à la Prospective et aux Etudes [DEPE]
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Délégation à l'Expertise scientifique collective, à la Prospective et aux Etudes [DEPE]
Langue
fr
Ouvrage
Ce document a été publié dans
2019p. 126
Editions Quae
Résumé
Le cuivre est utilisé pour contrôler diverses maladies fongiques ou bactériennes, principalement sur vigne, en productions fruitières et en cultures légumières. Il constitue la seule substance active à effet fongicide fort ...Lire la suite >
Le cuivre est utilisé pour contrôler diverses maladies fongiques ou bactériennes, principalement sur vigne, en productions fruitières et en cultures légumières. Il constitue la seule substance active à effet fongicide fort et gamme d’action large homologuée en agriculture biologique. Or la mise en évidence d’effets environnementaux négatifs du cuivre, notamment sur les organismes du sol, a conduit à des restrictions réglementaires d’usage (plafonnement des doses autorisées), et même à son interdiction comme pesticide dans certains pays d’Europe du Nord. De ces restrictions croissantes à l’emploi du cuivre, qui posent des difficultés notamment aux producteurs qui ne peuvent recourir à des fongicides de synthèse, découle une demande récurrente d’« alternatives ». De nombreux travaux expérimentaux ont ainsi été menés pour identifier et tester d’autres techniques : l’emploi de variétés résistantes aux maladies, l’application de substances d’origine naturelle à effet biocide et/ou stimulant les défenses naturelles des plantes, l’utilisation d’agents microbiologiques de lutte, l’adoption de conduites des peuplements cultivés à visée prophylactique, l’installation de protections physiques. Les résultats restent toutefois dispersés et ces méthodes de lutte peu mises en œuvre sur le terrain. Issu d’une expertise scientifique collective, cet ouvrage est une synthèse pluridisciplinaire et critique des connaissances disponibles sur le sujet. Il présente et étudie les différentes techniques potentiellement efficaces contre les agents pathogènes contrôlés par les traitements cupriques, et la nécessité de les combiner dans des systèmes intégrés de protection des cultures.< Réduire
Origine
Importé de halUnités de recherche