Evaluations sylvicole et environnementale d’un itinéraire forestier incluant la culture d’un sous-bois fixateur d’azote – Expérimentations in situ de longue durée dans les Landes de Gascogne
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fr
Thèses de doctorat
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p. 145 p.
École doctorale
École doctorale Sciences et Environnements (Bordeaux)Résumé
Les récoltes de biomasse augmente. Il est un défi que de répondre à la demande en bois tout en préservant un modèle de production écologique et durable. Le projet cible les plantations de pins maritimes des "Landes de ...Lire la suite >
Les récoltes de biomasse augmente. Il est un défi que de répondre à la demande en bois tout en préservant un modèle de production écologique et durable. Le projet cible les plantations de pins maritimes des "Landes de Gascogne", l'utilisation de concepts de l'agroécologie et du recyclage. Le premier objectif est de maintenir, voir d'augmenter la fertilité du sol dans un contexte de courte rotation sylvicole. Nous additionnons à la sylviculture conventionnelle l'utilisation de deux pratiques innovantes qui devraient maintenir voir même augmenter la fertilité du sol malgré des récoltes accrues. Le deuxième objectif du projet est d'évaluer les effets écologiques des pratiques testées. Au premier stade du peuplement, nous avons introduit des légumineuses (Ulex europaeus) entre les lignes de pins afin d'assimiler l'azote atmosphérique. L'azote ainsi fixé est relâché après plusieurs années de croissance quand les arbustes sont broyés, produisant une forte quantité de N disponible pour les arbres. Dans un stade plus avancé, des cendres de bois sont épandues. Pour la raison que les cendres contiennent des nutriments, ce type d'application permet de maintenir la fertilité du sol et, en conséquence, de compenser les récoltes de biomasse à travers la pratique du recyclage. Notre première hypothèse est que la fixation du N et l'épandage de cendres sont suffisants pour atténuer l'appauvrissement du sol dû aux récoltes intensives de biomasse. Notre seconde hypothèse est que de possibles effets négatifs de ces nouvelles pratiques (par exemple la pollution des eaux de surface en NO3 ; la contamination en éléments traces par les cendres) peuvent-être contrôlés lors d'une gestion adaptée (date du broyage ; date, dose et composition de l'épandage de cendres). Nous testons nos hypothèses en utilisant 4 essais in situ de longue durée. Nos premiers résultats suggère que la présence d'un peuplement dense en arbustes légumineux: 1) favorise l'élagage naturel des pins, 2) peut entrer en compétition pour l'eau avec les pins, mais 3) favorise la croissance des pins -en partie due à la fertilisation en N- une fois broyé.< Réduire
Résumé en anglais
Biomass harvest, is continuously increasing. It is a challenge to meet the demand of wood stock (lumber, paper, energy) that is required while keeping ecological and sustainable forestry processes. The project focuses on ...Lire la suite >
Biomass harvest, is continuously increasing. It is a challenge to meet the demand of wood stock (lumber, paper, energy) that is required while keeping ecological and sustainable forestry processes. The project focuses on Pinus pinaster plantation in the Landes de Gascogne and the use of agro-ecology and recycling concepts. The first objective is to maintain or increase the soil fertility in a context of short rotation forestry. We added to conventional forestry the use of two innovative practices that could maintain or even increase soil fertility despite high harvest rate. The second objective of our project is to evaluate the environmental effects of the tested practices. At the initial stage of the stand rotation, we introduced leguminous shrubs (Ulex europaeus) between the pine lines to assimilate atmospheric dinitrogen. The fixed N is released after several years of growth when shrubs are crushed, producing large amounts of N available for trees. At a later stage of forest development wood ash is applied in stands. Because wood ash contains nutrients, this kind of application enables maintaining soil fertility and consequently compensates biomass harvests through a recycling practice. Our first hypothesis is that nitrogen fixation and wood ash application are sufficient to mitigate the soil impoverishment due to intensive biomass harvests. Our second hypothesis is that possible negative effects of such practices (i.e. pollution of surface waters by NO3; contamination by trace elements contained by wood ash) can be controlled through a rational management (timing of shrubs crushing; timing, dose, and composition of wood ash). We test our hypotheses using four long-term field. Our preliminary results suggest that an abundant stratum of leguminous shrubs: 1) favours natural tree pruning, 2) may compete for water with trees, but 3) favours tree growth likely due to N fertilisation once it is crushed.< Réduire
Mots clés
Pinus pinaster
biogeochemical
agroecologie
Mots clés en anglais
sylvicutlture
biomass
recycling
Origine
Importé de halUnités de recherche