À qui est cet os ? Différenciation os humain-os animal par reconstruction 3D du réseau canalaire cortical
Idioma
fr
Chapitre d'ouvrage
Este ítem está publicado en
Les sciences archéologiques à l’ère du virtuel, Les sciences archéologiques à l’ère du virtuel. 2023
Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques
Resumen
La bonne attribution de restes osseux à leur espèce est déterminante en ostéoarchéologie. Si elle se fait habituellement par l’identification macromorphologique, la forte fragmentation des restes est un facteur limitant. ...Leer más >
La bonne attribution de restes osseux à leur espèce est déterminante en ostéoarchéologie. Si elle se fait habituellement par l’identification macromorphologique, la forte fragmentation des restes est un facteur limitant. L’analyse de la microstructure osseuse et plus particulièrement celle duréseau canalaire cortical, qui présente des caractéristiques structurales d’espèce, s’avèrediscriminante même dans les cas de forte taphonomisation des restes osseux. Ce travail présente les premiers résultats d’une nouvelle méthode d’identification d’espèce reposant sur l’analysed’images tridimensionnelles du réseau canalaire cortical, appliquée à la comparaisond’ossements humains, de bœuf et de porc. Le test d’identification d’espèce, effectué grâce à laméthode statistique de forêts aléatoires, permet d’obtenir pour les restes humains un tauxd’identification correct de 100 %, contre 86,2 % pour Sus scrofa et 79,51 % pour Bos taurus< Leer menos
Resumen en inglés
The correct attribution of bone remains to their species is crucial in osteoarchaeology. Although this is usually done by macromorphological identification, the high fragmentation of the remains is a limiting factor. The ...Leer más >
The correct attribution of bone remains to their species is crucial in osteoarchaeology. Although this is usually done by macromorphological identification, the high fragmentation of the remains is a limiting factor. The analysis of bone microstructure, and more particularly that of thecortical canal network, which presents structural characteristics of the species, proves to bediscriminating even in cases of high fragmentation of the bone remains. This work presents thefirst results of a new method of species identification based on the 3D analysis of the corticalcanal network, applied to the comparison of human, bovine and porcine bone specimens. Thetest of species identification, carried out using the statistical method of random forests, provides a correct identification rate of 100% for human remains compared to 86.2% for Sus scrofa and79.51% for Bos taurus.< Leer menos
Orígen
Importado de HalCentros de investigación