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hal.structure.identifierLes Afriques dans le monde [LAM]
dc.contributor.authorCAHEN, Michel
dc.contributor.editorPierre Dubosc et Centre de recherche « TIDE/Territorialité et Identité dans le domaine européen », CNRS UMR 6588
dc.date.created2000
dc.date.issued2003
dc.identifier.isbnpas d'ISBN
dc.description.abstractTexte de 2000_Ce chapitre est la version écrite d'une communication au colloque "Le monde et la centralité" tenu les 26-27-28 avril 2000, à Pessac (Bordeaux), organisé par le laboratoire TIDE/Territorialité et identité dans le domaine européen/UMR 6588 CNRS-Université Montaigne de Bordeaux 3, et la Commission de la carte politique du monde de l’Union géographique internationale, à l'initiative de Pierre Dubosc. Il a été publié dans le livre numérique "Le monde et la centralité. Actes 2", 2002 (2e éd.), Pessac, 2003, 998 p.La chute du Mur de Berlin semble avoir entraîné, ipso facto, la disparition de phénomènes majeurs comme l’impérialisme, le néocolonialisme, le tiers monde, tout cela noyé dans une "mondialisation" étrangement neutre, relevant de l’"économie" et de l’"évolution". Pourtant, si certains mots, et donc concepts, semblent interdits ou au mieux "ringardisés", qu’en est-il de la réalité ? La mondialisation du monde, c’est-à-dire la dictature mondiale du capital financier, est un processus antagonique à l’internationalisation du monde: la première tendance tend à produire des "parcelles du monde" globalisées, la seconde à mettre en relations massives, des sociétés distinctes. Dans ce cadre, le tiers monde n’a nullement disparu et, si des évolutions majeures s’y sont produites, l’existence de pays "intermédiaires" ne saurait le remettre en cause. Du reste, la crise asiatique de 1997 a montré combien ces pays n’étaient pas maîtres de leur propre économie. Mais surtout, il faut analyser le tiers monde non point comme simple région du monde (le "Sud"), mais comme l’ensemble des sociétés entières ne disposant pas de la totalité des milieux sociaux nécessaires à la reproduction du capitalisme. Si l’on opte pour cette méthodologie, analysant les pays non pas à l’aune de la "pauvreté" ou même de l’"indice du développement humain" mais de la position au regard du mode de production capitaliste au temps de la mondialisation, on sera mieux à même de comprendre les lignes de force de l’évolution. Ce qui reste délicat à analyser est le rapport entre le positionnement dans le mode de production capitaliste et l’historicité de la traduction spatialisée du même fait.
dc.language.isofr
dc.publisherMaison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine
dc.publisher.locationPessac
dc.source.titleLe monde et la centralité. Actes 2, 2002
dc.subjectMondialisation
dc.subjectGlobalisation
dc.subjectmode de production capitaliste
dc.subjecttiers monde
dc.subjectdépendance
dc.subjectcentralité
dc.subjectDépendantisme
dc.titleLe tiers monde quand même. Réflexions pour un nouveau dépendantisme
dc.typeChapitre d'ouvrage
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société/Histoire
bordeaux.pagepp. TB5/689-719
hal.identifierhal-04094980
hal.version1
hal.origin.linkhttps://hal.archives-ouvertes.fr//hal-04094980v1
bordeaux.COinSctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.title=Le%20tiers%20monde%20quand%20m%C3%AAme.%20R%C3%A9flexions%20pour%20un%20nouveau%20d%C3%A9pendantisme&rft.btitle=Le%20monde%20et%20la%20centralit%C3%A9.%20Actes%202,%202002&rft.atitle=Le%20tiers%20monde%20quand%20m%C3%AAme.%20R%C3%A9flexions%20pour%20un%20nouveau%20d%C3%A9pendantisme&rft.date=2003&rft.spage=pp.%20TB5/689-719&rft.epage=pp.%20TB5/689-719&rft.au=CAHEN,%20Michel&rft.isbn=pas%20d'ISBN&rft.genre=unknown


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