Conclusion. L’intérêt des études féministes et du genre pour penser l’émancipation des garçons
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Pour en finir avec la fabrique des garçons. Volume 1 : À l’école. 2014-08-04, vol. Volume 1, p. 307-314
Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine
Resumen
La socialisation des jeunes garçons, quelle que soit leur classe sociale, est fondée sur une contradiction fondamentale. En même temps qu’on leur transmet en éducation civique, les principes démocratiques de liberté, ...Leer más >
La socialisation des jeunes garçons, quelle que soit leur classe sociale, est fondée sur une contradiction fondamentale. En même temps qu’on leur transmet en éducation civique, les principes démocratiques de liberté, d’égalité et de parité de participation, on attend d’eux qu’ils acquièrent des caractéristiques et des comportements de « vrais » garçons, qui les distinguent des filles Or, nous rappelle Nicole Mosconi, ces processus, loin de tendre à l'idéal social et citoyen de l’égalité des sexes et de la « parité de participation » sont fondés sur le genre, en tant qu’ordre d’inégalité entre les sexes. A partir de là, aborder la lutte contre les stéréotypes sexués à l'Ecole sous le seul angle de l'égalité entre les filles et les garçons est voué à l'échec. La consécration par l’école des garçons viril et dominant ne peut pas être traitée séparément par des sciences de l’éducation qui feraient appel tantôt aux sciences cognitives, tantôt à la psychologie, tantôt à la sociologie de l’école. Il faut donc examiner la fabrique des garçons de façon transversale pour montrer ce qui fait système et permet que se reproduisent les inégalités structurelles entre les femmes et les hommes dans la société française.< Leer menos
Palabras clave en inglés
Genre
éducation
école
garçons
citoyenneté
Orígen
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