Mélanie Lallet, Il était une fois… le genre
Le féminin dans les séries animées françaises
Langue
fr
Article de revue
Ce document a été publié dans
Travail, genre et sociétés. 2017-04-25, vol. 1, n° 37, p. 189-191
L'Harmattan [1999-2004] - Armand Colin [2005-2008] - La Découverte |2009-....]
Résumé
Partant du constat que les productions animées ne sont que peu étudiées dans le monde, et a fortiori en France, Mélanie Lallet entreprend dans cet ouvrage de nous faire découvrir ce continent oublié des études sur les ...Lire la suite >
Partant du constat que les productions animées ne sont que peu étudiées dans le monde, et a fortiori en France, Mélanie Lallet entreprend dans cet ouvrage de nous faire découvrir ce continent oublié des études sur les fictions sérielles. Destinés aux plus jeunes publics, les « dessins animés » comme on les désigne couramment, cristallisent les débats sur l’influence de la télévision et ses dangers pour la construction psychique des enfants, à l’image du « syndrome d’imprégnation audiovisuelle » mentionné par l’auteure (p. 16). C’est à partir de cette controverse que Mélanie Lallet définit son positionnement. Sans renoncer aux apports critiques des Cultural Studies et des Gender Studies, l’auteure se positionne du côté d’une expérience spectatorielle des jeunes publics marquée par leur capacité à négocier avec le caractère ambivalent et contradictoire de ces productions industrialisées qu’elle qualifie, à la suite d’Umberto Eco, d’« œuvres ouvertes » (p. 11). Il s’agit, nous dit-elle, « d’en dresser une critique rigoureuse sans revenir à l’influence des textes, ni employer un ton excessivement moralisateur » (p. 18). Et c’est avec méthode et clarté que l’auteure relève ce défi.< Réduire
Origine
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