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dc.contributor.advisorHusky, Mathilde
dc.contributor.authorREVRANCHE, Mathieu
dc.contributor.otherDelpierre, Cyrille
dc.contributor.otherGuillaume, Sébastien
dc.date2022-11-25
dc.date.accessioned2023-03-27T08:20:19Z
dc.date.available2023-03-27T08:20:19Z
dc.identifier.urihttp://www.theses.fr/2022BORD0307/abes
dc.identifier.uri
dc.identifier.urihttps://tel.archives-ouvertes.fr/tel-03912833
dc.identifier.urihttps://oskar-bordeaux.fr/handle/20.500.12278/172582
dc.identifier.nnt2022BORD0307
dc.description.abstractSi l'association entre les expériences adverses durant l'enfance et l'apparition de problèmes de santé mentale est robuste dans la littérature scientifique, on sait peu de choses sur leur contribution à la persistance d’indicateurs ne reflétant pas un diagnostic de trouble mental comme les comportements suicidaires et la gêne fonctionnelle. En outre, tandis que les expériences stressantes précoces font typiquement référence aux expériences adverses dans un contexte familial, il est nécessaire d'étudier d’autres stresseurs centraux dans la vie quotidienne des jeunes, comme le harcèlement, et le cyber-harcèlement pour lequel l'utilisation des réseaux sociaux est indissociable mais encore méconnue. La présente thèse vise donc à examiner l'association entre les expériences adverses durant l'enfance et la persistance de la gêne fonctionnelle (étude 1) et des comportements suicidaires (étude 2) au début de l'âge adulte en étudiant conjointement la fréquence cumulée d’exposition aux adversités et leur opérationnalisation typique (types et nombre de types) ; à déterminer si le cyber-harcèlement survenue avant l'âge de 18 ans contribue au risque d'être harcelé à l'entrée à l’université (étude 3) ; à déterminer comment est mesurée l'utilisation des réseaux sociaux dans la littérature (étude 4) ; et si cette utilisation est associée à une image corporelle négative chez les adolescents (étude 5). Les données utilisées pour les études 1 à 3 sont issues d'une enquête en ligne conçue pour caractériser les besoins en santé mentale des étudiants de première année et menée dans deux universités, dans le cadre de la portion française du World Mental Health International College Student survey. De l’année 2017-2018 à 2020-2021, tous les étudiants entrants ont reçu un e-mail les invitant à participer à l'enquête de base. L'enquête comprenait des questions sur les caractéristiques sociodémographiques, la santé mentale, l'exposition aux adversités durant l'enfance (i.e. psychopathologie parentale, abus physique, abus sexuel, abus émotionnel, négligence) et le harcèlement par les pairs. Les participants ayant répondu à l'enquête de base ont été invités à participer à l'enquête de suivi 12 mois plus tard. Deux revues systématiques de la littérature ont été entreprises pour explorer les objectifs liés aux réseaux sociaux (études 4 et 5). Dans l’étude 1, lorsque le type d’adversités, le nombre de types et la fréquence cumulée d’exposition étaient entrés simultanément dans les modèles multivariés en ajustant pour les troubles mentaux dans les 12 derniers mois, seule la fréquence était associée à la persistance de la gêne fonctionnelle. En revanche, dans l’étude 2, aucune de ces trois opérationnalisations n'était associée à la persistance des comportements suicidaires. Dans l’étude 3, en contrôlant pour les troubles mentaux dans les 12 derniers mois et les autres expériences adverses, le cyber-harcèlement avant 18 ans (rapporté par 23.5% de l’échantillon) était associé à un risque accru de harcèlement à un an de suivi. Les études 4 et 5 ont révélé que la plupart des études mesuraient l'utilisation globale des réseaux sociaux sans préciser les sites utilisés ni les activités qui sous-tendent cette utilisation. L’étude 5 rapporte une association robuste entre l'utilisation des réseaux sociaux et l’image corporelle négative dans laquelle les problèmes de santé mentale pourraient être impliqués. Les résultats de ces cinq études soutiennent la nécessité d'accroître les efforts actuels de prévention des stresseurs précoces, depuis leur première occurrence jusqu'à la persistance d'éventuelles conséquences négatives liées à la santé mentale. Des études supplémentaires avec des méthodologies robustes sont néanmoins nécessaires pour mieux caractériser le contexte d’apparition de stresseurs tels que le cyber-harcèlement, phénomène particulièrement actuel dont la prévention nécessite une attention scientifique accrue.
dc.description.abstractEnAlthough the association between adverse childhood experiences and the onset of mental health problems has robustly been documented, little is known about their contribution to the persistence of difficulties that do not fall under mental disorders such as functional impairment and suicidal behaviors. Furthermore, while early stressors typically refer to adverse childhood experiences within a family-related context, there is a need to investigate other potential early stressors that are central in young people’s everyday life, namely (cyber)bullying victimization for which the use of social networks sites is a possible context of onset that need further scientific interest. The current thesis thus aims to examine the association of adverse childhood experiences with the persistence of severe role impairment (study 1) and suicidal behaviors (study 2) in early adulthood by conjointly studying typical operationalizations (types and number of types) and a cumulative frequency of exposure; to study whether (cyber)bullying victimization occurring prior to age 18 continue to contribute to the risk of being victimized at entry to college (study 3); to determine how social network sites use are measured in the literature (study 4); and whether such use is associated with negative body image among adolescents (study 5). Data used in studies 1 to 3 were drawn from an online survey designed to characterize mental health needs among first-year college students and conducted in two universities as part of the French portion of the World Mental Health International College Student initiative. From the 2017-2018 to the 2020-2021 academic years, all incoming students received an e-mail inviting them to take part in the baseline survey. The survey included questions about sociodemographic characteristics, mental health, exposure to childhood adversities (i.e. parental psychopathology, physical abuse, sexual abuse, emotional abuse, serious neglect) and bullying victimization. Participants who responded at baseline, were invited to take part in the one-year follow-up survey. In addition to the collected data, two systematic literature reviews following PRISMA guidelines were undertaken to explore the social network sites-related objectives (studies 4 and 5). In study 1, when simultaneously entering the type, number of types and cumulative frequency of adverse childhood experiences exposure in multivariate models, adjusting for 12-month mental disorders, only the frequency of adversities was moderately yet significantly associated with the persistence of impairment, namely college-related and other work impairment. In contrast, in study 2, none of the three operationalizations of adverse childhood experiences were associated with the persistence of suicidal ideation and plans at one-year in multivariate models. In study 3, cyberbullying (reported by 23.5% of the sample) was associated with 12-month bullying victimization at follow-up even after adjusting for other adverse experiences and 12-month mental disorders. Studies 4 and 5 revealed that most of the studies measured social network sites use without specifying sites that were used neither the activities that underlie such utilization. In study 5, the association between social network sites use and negative body image may involve negative mental health outcomes. Results from the five studies support the need to increase current effort in preventing typical adverse childhood experiences, from their first occurrence to the persistence of possible long-lasting mental health-related consequences. More studies with robust methodologies are nonetheless needed to extend beyond typically assessed adversities and understand the role of other early stressors such as (cyber)bullying victimization and specific social network sites use in the risk of poor mental health.
dc.language.isofr
dc.subjectStresseurs précoces
dc.subjectExpériences adverses durant l'enfance
dc.subjectHarcèlement
dc.subjectPsychopathologie
dc.subjectSanté mentale
dc.subjectRéseaux sociaux
dc.subject.enEarly stressors
dc.subject.enAdverse childhood experiences
dc.subject.enBullying victimization
dc.subject.enPsychopathology
dc.subject.enMental health
dc.subject.enSocial network sites
dc.titleLien entre expériences stressantes et santé mentale chez les jeunes d’aujourd’hui
dc.title.enThe relationship between early stressors and mental health among young people today
dc.typeThèses de doctorat
dc.contributor.jurypresidentBungener, Catherine
bordeaux.hal.laboratoriesLaboratoire de psychologie (Bordeaux)
bordeaux.type.institutionBordeaux
bordeaux.thesis.disciplinePsychologie
bordeaux.ecole.doctoraleÉcole doctorale Sociétés, politique, santé publique (Bordeaux)
star.origin.linkhttps://www.theses.fr/2022BORD0307
dc.contributor.rapporteurRomo, Lucia
bordeaux.COinSctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.title=Lien%20entre%20exp%C3%A9riences%20stressantes%20et%20sant%C3%A9%20mentale%20chez%20les%20jeunes%20d%E2%80%99aujourd%E2%80%99hui&rft.atitle=Lien%20entre%20exp%C3%A9riences%20stressantes%20et%20sant%C3%A9%20mentale%20chez%20les%20jeunes%20d%E2%80%99aujourd%E2%80%99hui&rft.au=REVRANCHE,%20Mathieu&rft.genre=unknown


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