Représentations des digues de protection des marais côtiers atlantiques : regards mêlés arts et sciences
Langue
FR
Article de revue
Ce document a été publié dans
Sciences, Eaux et Territoires. 2022-12-07 n° 41
Résumé en anglais
Dans un contexte d’élévation du niveau de la mer, les rapports entre les humains et les littoraux sont étudiés via la place jouée par les digues à l’aide d’une approche sensible et cognitive. La collecte des matériaux ...Lire la suite >
Dans un contexte d’élévation du niveau de la mer, les rapports entre les humains et les littoraux sont étudiés via la place jouée par les digues à l’aide d’une approche sensible et cognitive. La collecte des matériaux artistiques et scientifiques s’est concentrée sur trois marais côtiers de Charente-Maritime : le marais du Fier d'Ars (Île de Ré), le marais de Tasdon (Ville de La Rochelle) et le marais de Moëze-Brouage (au sud de Rochefort). La représentation des digues est au cœur de l’œuvre artistico-scientifique en permettant d’observer autrement la place que l’homme laisse à la nature dans ses aménagements. En effet, les digues illustrent notre relation au monde, saisie avec ses forces et ses faiblesses : élever des murs pour se protéger des submersions marines ou laisser revenir la nature en laissant s’effondrer les murs. Ces investigations ont été enrichies par une réflexion en termes d’éthique environnementale. Les relations à la nature et les représentations qui leur sont associées orientent les discours comme les actions, les décisions de protection ou de conservation des éléments naturels jugés sensibles, voire irremplaçables. Cette perspective conduit également à s’interroger sur les dimensions spatiale et temporelle qui façonnent les marais, qui les délimitent et qui les bordent en élevant des frontières physiques avec des digues.< Réduire
Mots clés
Marais salé
Changement climatique
Littoral
Digue
Submersion marine
Interdisciplinarité
Unités de recherche