Les dispositifs médico-légaux au service de principes gestionnaires : l’administration de la preuve des violences entre partenaires intimes en France et Suède
Langue
fr
Communication dans un congrès avec actes
Ce document a été publié dans
8e Congrès de l’AFS, « Classer, déclasser, reclasser », Session croisée des RT 13 et RT 29 : Classer, catégoriser, qualifier : quand le droit rencontre la science, 2019-08-27, Aix-en-Provence.
Résumé
La comparaison des dispositifs d’objectivation médico-légaux des violences entre partenaires intimes permet d’interroger les répertoires normatifs à partir desquels ils ont été conçus et le mode de rationalisation des ...Lire la suite >
La comparaison des dispositifs d’objectivation médico-légaux des violences entre partenaires intimes permet d’interroger les répertoires normatifs à partir desquels ils ont été conçus et le mode de rationalisation des violences qui sous-tend leurs usages. À partir d’une enquête menée par entretiens auprès des acteurs de la chaîne pénale (enquêteurs de police, avocats, médecins légistes, procureurs et juges) en France et en Suède (N= 55) et par l’observation de leurs pratiques routinières, l’analyse fait ressortir deux figures archétypales de médecins légistes et permet de repenser les contours des organisations socioprofessionnelles des médecines légales. Enfin, en dépit des différences qui caractérisent les dispositifs et leurs exécutants dans les deux pays, l’analyse comparée met en exergue un même hiatus, permettant de penser que l’enjeu, eu égard à l’enquête policière, se situe moins dans leur contribution médicale ou juridique qu’au cœur des principes bureaucratiques de gestion d'un contentieux de masse.< Réduire
Mots clés
France
Suède
analyse comparée
violences entre partenaires intimes
administration
médecine légale
institutions pénales
Origine
Importé de hal