Produire des savoirs queer : les enjeux de la recherche sur les ‘non-hétérosexuels’ en Inde
Langue
fr
Communication dans un congrès avec actes
Ce document a été publié dans
Journée d’étude « Les subalternes, peuvent-elles/ils (parler) être écouté-e-s ? », 2017-06-15, Paris.
Résumé
Depuis une vingtaine d’années, on a vu émerger en Inde une littérature scientifique qui porte sur les vies, identités, pratiques et sexualités « non-hétérosexuelles », souvent désignées comme « LGBT », « queer », ou encore ...Lire la suite >
Depuis une vingtaine d’années, on a vu émerger en Inde une littérature scientifique qui porte sur les vies, identités, pratiques et sexualités « non-hétérosexuelles », souvent désignées comme « LGBT », « queer », ou encore par l’expression de « minorités sexuelles ». Bien souvent, l’objectif des chercheur.e.s qui s’emparent de ces sujets est de produire un savoir qui se veut à la fois contre-hétéronormatif et décolonial. Cependant, cette volonté émancipatrice entre en conflit avec les modalités de production et de fonctionnement du discours scientifique, comme l’illustre le débat autour de la terminologie adéquate pour nommer et analyser les vies et pratiques non hétérosexuelles en Inde. L’analyse de ce débat permet de poser la question du positionnement des chercheur.e.s vis-à-vis de leurs enquêté.e.s et des phénomènes qu’ils analysent, du pouvoir de dénomination, et des implications éthiques et politiques des choix scientifiques.< Réduire
Mots clés
Inde
littérature scientifique
LGBT
conflit
discours scientifique
chercheur.e.s
Origine
Importé de hal