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hal.structure.identifierCentre d'études européennes et de politique comparée (Sciences Po, CNRS) [CEE]
dc.contributor.authorMAYER, Nonna
hal.structure.identifierCentre de recherches politiques de Sciences Po (Sciences Po, CNRS) [CEVIPOF]
dc.contributor.authorMICHELAT, Guy
hal.structure.identifierCentre Émile Durkheim [CED]
dc.contributor.authorTIBERJ, Vincent
hal.structure.identifierCentre d'études européennes et de politique comparée (Sciences Po, CNRS) [CEE]
dc.contributor.authorVITALE, Tommaso
dc.date.created2017-04-01
dc.date.issued2017-04
dc.identifier.isbn9782111451759
dc.description.abstractNos données montrent que l’indice longitudinal de tolérance pour les Roms ont beaucoup progressé : si l’indice général de tolérance entre janvier et octobre 2016 a progressé seulement d’un point, et les indices pour les Maghrébins, les Noirs et les Musulmans un peu plus (+2 points), la progression bien plus élevée de la tolérance pour les Roms (+5 points) montre qu’elle a des causes spécifiques, elle n’est pas seulement portée par la tendance de fond. Le chapitre montre que le racisme anti Roms n’est ni uniforme, ni universel, ni immuable. Sa présence reste forte et dominante, mais elle est variable, non seulement dans l'espace - d'une région à l'autre - mais aussi dans le temps. Et les attitudes envers les Roms suivent l'évolution générale de l'opinion; quand la tolérance augmente envers les autres minorités, la situation s’améliore pour les groupes tziganes aussi, et la baisse de l'ethnocentrisme observé depuis deux ans réduit le risque de voir se développer des sentiments hostiles aux Roms. Mais, troisième point, la dynamique de la romaphobie ne dépend pas seulement de la dynamique générale de l’hostilité, elle a des caractéristiques spécifiques. En témoignent des changements importants de niveau de rejet dans certains groupes d’âge et certaines catégories socio-professionnelles, même dans le court terme. Enfin, si la romaphobie est bien structurée par le niveau d’éducation et le positionnement politique, les expériences de socialisation liées à des pratiques transnationales, l’ouverture sur d’autres pays, d’autres cultures, apparaissent comme un facteur significatif de réduction des sentiments d’hostilité à leur égard. Au cours des prochaines années l’évolution à la baisse pourrait donc se stabiliser, à moins que des « entrepreneurs politiques » s’engagent dans une nouvelle campagne d’hostilité contre ces groupes.
dc.language.isofr
dc.publisherLa Documentation française
dc.source.titleLa lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie. Année 2016
dc.subjectRacisme
dc.subjectSociologie Politique
dc.subjectPréjugés
dc.subjectStéréotypes
dc.subjectAntitsiganisme
dc.subjectRomaphobie
dc.subjectXenophobie
dc.titleLe regard des chercheurs : Une progression de la tolérance envers les Roms
dc.typeChapitre d'ouvrage
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société/Sociologie
bordeaux.page124-140
bordeaux.title.proceedingLa lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie. Année 2016
hal.identifierhal-01515881
hal.version1
hal.popularnon
hal.audienceNon spécifiée
hal.origin.linkhttps://hal.archives-ouvertes.fr//hal-01515881v1
bordeaux.COinSctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.title=Le%20regard%20des%20chercheurs%20:%20Une%20progression%20de%20la%20tol%C3%A9rance%20envers%20les%20Roms&rft.btitle=La%20lutte%20contre%20le%20racisme,%20l%E2%80%99antis%C3%A9mitisme%20et%20la%20x%C3%A9nophobie.%20Ann%C3%A9e%202016&rft.atitle=Le%20regard%20des%20chercheurs%20:%20Une%20progression%20de%20la%20tol%C3%A9rance%20envers%20les%20Roms&rft.date=2017-04&rft.spage=124-140&rft.epage=124-140&rft.au=MAYER,%20Nonna&MICHELAT,%20Guy&TIBERJ,%20Vincent&VITALE,%20Tommaso&rft.isbn=9782111451759&rft.genre=unknown


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