Ignorer les potentialités du Web 2.0 : une campagne 1.5 ? Analyse comparative des stratégies (participatives ?) en ligne du PS et de l’UMP pendant la campagne pour l’élection présidentielle de 2012
Langue
fr
Communication dans un congrès
Ce document a été publié dans
3èmes journées doctorales sur la participation et la démocratie participative, 2013-11-22, Bordeaux.
Résumé
Les travaux sur l’usage d’Internet par les partis politiques en période de campagne électorale s’accordent sur la faible part d’interactivité entre électeurs et candidats. Les équipes de campagnes numériques n’exploiteraient ...Lire la suite >
Les travaux sur l’usage d’Internet par les partis politiques en période de campagne électorale s’accordent sur la faible part d’interactivité entre électeurs et candidats. Les équipes de campagnes numériques n’exploiteraient pas les potentialités du Web 2.0. Or, la campagne pour l’élection présidentielle française de 2012 a été marquée par un usage intense des réseaux sociaux, outils numériques dédiés - par essence - à l’échange. Cette intégration de dispositifs participatifs dans cette campagne a-t-elle favorisée des contacts entre électeurs et candidats ?Notre travail se base sur une analyse comparative des stratégies des équipes numériques du Parti Socialiste et de l’Union pour un Mouvement Populaire, sur les réseaux sociaux crées ou gérés par ces partis ; à travers des entretiens, une analyse de contenu et une observation participante. Nous verrons que les partis ne sont pas devenus, en période de campagne, plus interactifs avec l’arrivée massive des réseaux sociaux ; mais proposent un affichage de participation à travers l’action, censée consacrée une « nouvelle ère » participative.< Réduire
Mots clés
Internet
partis politiques
campagne électorale
stratégies numériques
rhétorique de la participation
Origine
Importé de hal