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hal.structure.identifierCentre Émile Durkheim [CED]
dc.contributor.authorSMITH, Andy
dc.date.issued2022-05-10
dc.identifier.issn1623-6297
dc.description.abstractDepuis le milieu des années 1990, grâce à la banalisation de la méthode sociologique au sein des sciences sociales et à leur investissement dans l’étude de l’Union européenne (UE), la connaissance concernant ce que gouverne cette dernière n’a cessé de s’accroitre. Plus exactement, la recherche conduite dans cette double perspective a permis de générer des données et des analyses fines aboutissant à des explications profondes de l’institutionnalisation différenciée de l’UE, de ses défis de légitimation nombreux, ainsi que de ses effets socio-économiques et politiques multiples. Le premier objectif de cet article est de synthétiser l’apport de ces acquis de recherche, tout en pointant la valeur ajoutée des sources théoriques et méthodologiques dont ils découlent. Son deuxième objectif, plus programmatique, est d’inciter les recherches sur l’UE, en cours et à venir, à aborder encore plus frontalement les changements de la manière dont elle se gouverne depuis le milieu des années 1990. En résumé, l’hypothèse qui sera défendue est la suivante : les effets combinés d’orientations de politique économique adoptées juste après le Traité de Maastricht, puis à nouveau au moment de l’élargissement à l’Est, ont largement amputé l’UE de son équipement politique dirigiste. Depuis, les fractions libérales de ses élites ont pu profiter du vide créé pour avancer leurs projets politiques, tandis que leurs adversaires principaux, faute d’avoir réinventé le dirigisme à l’échelle européenne, ne cessent de naviguer à vue. Cette hypothèse sera étayée en revisitant successivement la manière dont l’UE se gouverne autour du marché commun, des politiques qu’elle partage avec les Etats membres (la défense et la sécurité intérieure), et de deux domaines sans politique communautaire formalisée : le sport et la culture.
dc.description.abstractEnSince the mid-1990s, and largely thanks to a large increase in usage of the sociological method within the social sciences in general and its application to the European Union (EU) in particular, knowledge about how the latter is governed has grown considerably. Specifically, research conducted from this perspective has generated detailed data and analyses which have enabled deep explanation of the differentiated institutionalization of the EU, of its numerous legitimation challenges, as well as of its wide range of socio-economic and political effects. This paper’s first objective is to synthesize the contribution of what are now the acquis of this research and, in so doing, to highlight the added valueof its theories and methods. Its second objective is programmatic: to encourage ongoing and future research to tackle more directly change in the ways in which the EU has been governed since the mid-1990s. In a nutshell, the hypothesis that will be developed is that the combined effects of economic policy orientations adopted just after the Maastricht treaty on the one hand, and others made around the first Eastern enlargement on the other, largely destroyed the EU’s dirigiste political equipment. Ever since, liberals within the EU’s elites have made the most of the space left open to them, whilst their principal adversaries, largely because they have never managed to reinvent dirigisme at the EUscale, have consistently participated in EU affairs without any ideological compass. This hypothesis will be empirically nourished by successively revisiting the way in which the EU has been governed over the past 25 years as regards the single market, policies it shares with the Member States (defence and internal security), and two policy areas without any formal EU policy: sport and culture.
dc.language.isofr
dc.publisherl'Harmattan
dc.subjectUnion européenne
dc.subjectgouvernement
dc.subjectpolitique économique
dc.subjectpolitique dirigiste
dc.subjectélite
dc.subjectprojets politiques
dc.titleLe gouvernement de l’Union européenne revisité : éclipses et renouvellements du « dirigisme communautaire »
dc.typeArticle de revue
dc.identifier.doi10.3917/poeu.075.0010
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société/Science politique
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société/Economies et finances
bordeaux.journalPolitique européenne
bordeaux.page10-40
bordeaux.issue75
bordeaux.peerReviewedoui
hal.identifierhalshs-03667360
hal.version1
hal.popularnon
hal.audienceInternationale
hal.origin.linkhttps://hal.archives-ouvertes.fr//halshs-03667360v1
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