Etude d’un système de reproduction combinant auto-incompatibilité gamétophytique et asexualité
Langue
fr
Autre communication scientifique (congrès sans actes - poster - séminaire...)
Ce document a été publié dans
Ecologie 2010, 2010-09-02, Montpellier. 2010p. 251 p.
Résumé
Le maintien des sytèmes d’auto-incompatibilité chez les plantes reste incomplètement compris. Les modèles théoriques prédisent ladisparition ou le maintien des systèmes d’auto-incompatibilité en fonction de l’intensité de ...Lire la suite >
Le maintien des sytèmes d’auto-incompatibilité chez les plantes reste incomplètement compris. Les modèles théoriques prédisent ladisparition ou le maintien des systèmes d’auto-incompatibilité en fonction de l’intensité de la dépression de consanguinité et du nombred’allèles au locus S. Des études antérieures ont exploré le rôle de la reproduction asexuée dans le maintien de l’auto-incompatibilité et ontsuggéré une co-évolution possible entre les deux traits. Cependant, la génétique des espèces auto-incompatibles et partiellement asexuéesest mal comprise et les études antérieures ont omis d’examiner tous les effets possibles de la reproduction asexuée ou ne pouvaient quespéculer sur ses effets. Dans la présente étude, nous avons étudié comment la reproduction asexuée partielle peut affecter la diversitégénétique au locus S et la « fitness » chez les populations auto-incompatibles de petite taille. Un modèle génétique, comprenant notammentun locus S et un locus de viabilité, a été développé pour effectuer des simulations de l’évolution des populations de différentes tailles. Nousavons obtenu les résultats suivants : la dérive génétique combinée avec l’asexualité partielle a entraîné une diminution du nombre d’allèlesau locus S. En outre, un excès d’hétérozygotes a été observé dans la population, provoquant une augmentation du fardeau de mutation. Cetexcès hétérozygotes a été amplifié par le système d’auto-incompatibilité dans les populations de petit taille. Nos résultats suggèrent que lesrecherches futures sur le rôle de l’asexualité pour le maintien de l’auto-incompatibilité devront prendre en compte la « fitness » à l’échelle dugénome entier (fardeau de mutation généré par l’asexualité, l’auto-incompatibilité et la dérive). Enfin les comparaisons de fitness que nousavons effectué suggèrent que le maintien de l’auto-incompatibilité dans ces populations pourrait ne pas être indépendant du maintien dusexe lui-même.< Réduire
Origine
Importé de halUnités de recherche